Les fruits du prunellier sauvage (Prunus spinosa L.) et de l'aubépine (Crataegus monogyna Jacq.) sont de précieuses sources d'antioxydants
DOI :
https://doi.org/10.1051/fruits/2013102Mots-clés
PRUNUS SPINOSA, CRATAEGUS MONOGYNA, FRUITS, COMPOSITION CHIMIQUE, VALEUR NUTRITIVE, COMPOSE PHENOLIQUE, ANTIOXYDANT, TENEUR EN VITAMINES, ACIDE ASCORBIQUE, PROPRIETE PHYSICOCHIMIQUECouverture
ESPAGNE
Sujets
Q04 - Composition des produits alimentaires
F60 - Physiologie et biochimie végétale
F60 - Physiologie et biochimie végétale
Résumé
Introduction. Beaucoup de fruits d'espèces sauvages sous-utilisées ont un grand potentiel nutritionnel et fonctionnel car ils offrent des composés chimiques présentant des propriétés biologiques. Matériel et méthodes. Dans notre travail, nous avons quantifié les composés bioactifs tels que la vitamine C (acide ascorbique et acide déhydroascorbique), les composés totaux phénoliques constitués principalement par des acides phénoliques, des flavonols et des anthocyanines, et nous avons évalué la capacité antioxydante à l'aide de différents tests in vitro (Folin- Ciocalteu, ABTS·+, DPPH·, et FRAP) dans des fruits du prunellier sauvage (P. spinosa L.) et de l'aubépine (C. monogyna Jacq.) d'origine espagnole, à partir d'échantillons de différentes saisons et lieux. Résultats et discussion. Comme prévu, la composition des fruits d'une même espèce a présenté une grande variabilité ce qui a justifié d'analyser plusieurs lots de fruits sauvages, afin de disposer de résultats représentatifs tenant compte de la variabilité naturelle. Les fruits de P. spinosa ont montré une teneur en vitamine C comprise entre (5.14 et 15.35) mg·100 g-1 mf (principalement constituée d'acide déhydroascorbique) ; les composés phénoliques totaux ont varié de (1851 à 3825) mg·100 g-1 mf ; ils ont été caractérisés par une haute teneur en anthocyanes et en acides phénoliques. Les fruits de M. crataegus ont présenté de (16 à 39) mg de vitamine C·100 g-1 mf et de (449 à 1438) mg de composés phénoliques totaux·100 g-1 mf, caractérisés par une haute teneur en acides phénoliques et en flavonoïdes. La capacité antioxydante a été plus élevée pour les fruits de P. spinosa que pour ceux de C. monogyna ; l'activité antioxydante du test DPPH· a montré une forte corrélation avec la teneur en vitamine C, tandis que les composés phénoliques ont été un contributeur majeur de l'activité antioxydante des extraits de fruits étudiés. Les fruits de P. spinosa et C. monogyna devraient être mieux considérés en tant que nouvelles sources d'antioxydants sûrs et peu coûteux.Téléchargements
Publié
2014-01-01
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