Planification de l'irrigation d'un verger de pêchers en conditions de stress hydrique : utilisation de la transpiration relative et du potentiel hydrique foliaire de base

Auteurs

    Teresa Afonso Do Paço
    Maria Isabel Ferreira
    Carlos Arruda Pacheco

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits/2013061

Mots-clés


PRUNUS PERSICA, IRRIGATION, STRESS DU A LA SECHERESSE, POTENTIEL HYDRIQUE, FEUILLE, BESOIN EN EAU, DEFICIT HYDRIQUE DU SOL, EVAPOTRANSPIRATION, METHODE D'IRRIGATION

Couverture

PORTUGAL

Sujets

F06 - Irrigation
F60 - Physiologie et biochimie végétale
H50 - Troubles divers des plantes
P33 - Chimie et physique du sol

Résumé

Introduction. Les indicateurs du stress hydrique végétal sont devenus précieux pour conduire des stratégies d'irrigation en cas de déficit et économiser l'eau. Dans ce cas, l'évapotranspiration (ET) est inférieure à sa valeur maximale pour la culture et pour le stade (ETc), et un coefficient de contrainte (Ks) s'applique pour obtenir la valeur réelle de ET (ETr). Le potentiel hydrique foliaire de base (?p) peut être lié à la transpiration relative (RT), rapport entre la transpiration d'une parcelle stressée (T) et la transpiration d'une parcelle bien irriguée (Tm). L'estimation de RT à partir de ?p permet de calculer l'ETr pour déterminer les doses d'irrigation, si une irrigation en conditions de déficit est appliquée, puisque RT correspond approximativement à Ks. Matériel et méthodes. RT et ?p ont été mesurés afin d'établir une relation pour estimer RT sous un stress hydrique modéré pour programmer l'irrigation dans un verger de pêchers dans le sud du Portugal. RT a été calculé à partir de la mesure du flux de sève (bilan thermique) dans deux parcelles, l'une bien irriguée (quantités d'irrigation journalière au goutte-à-goutte calculées pour Tm) et une autre temporairement non irriguée. Résultats et discussion. Une forte corrélation a été observée entre RT et ?p, ce qui a permis d'estimer RT dans les conditions étudiées. Des différences importantes concernant la relation RT-?p obtenue pour un autre verger de pêchers de la même région, disposant de conditions pédologiques similaires, ont été trouvées pour ?p compris entre -0,11 MPa et -0,45 MPa. Les résultats suggèrent que ces différences ont résulté des différents systèmes d'irrigation utilisés : goutte-à-goutte ou microasperseurs, puisque ceux-ci déterminent la distribution spatiale et temporelle de l'eau dans le sol et donc la géométrie différente du système racinaire. Une équation précédemment proposée pour estimer RT à partir ?p, avec une forme générale pour les différentes espèces d'arbres fruitiers, a été testée et s'avère suffisante dans certaines limites : jusqu'à RT = 0,7, l'erreur s'est révélée inférieure à 9 %. La valeur de seuil RT = 0,7 a été considérée comme un minimum, car elle a été testée avec succès lors de l'utilisation d'irrigation en conditions de déficit pour les vergers de pêchers.

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Publié

2013-01-01

Numéro

Rubrique

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