Variation de l'impact des loranthacées sur le rendement en fruits de Vitellaria paradoxa C.F. Gaertn. dans des habitats différentiés et implications pour sa conservation
DOI :
https://doi.org/10.1051/fruits/2013057Mots-clés
VITELLARIA PARADOXA, LORANTHACEAE, RENDEMENT DES CULTURES, PARASITISME, APTITUDE A COLONISER, HABITATCouverture
BENIN
Sujets
F01 - Culture des plantes
H60 - Mauvaises herbes et désherbage
K10 - Production forestière
H60 - Mauvaises herbes et désherbage
K10 - Production forestière
Résumé
Introduction. Le karité (V. paradoxa CF Gaertn.), une espèce endémique des forêts de la savane soudanienne, prédomine dans les parcs d'Afrique de l'Ouest où la plante a une grande importance socio-économique. Cependant, au cours des dernières décennies, le karité s'est révélé menacé par des loranthacées, parasites de végétaux. Notre étude a cherché à comparer l'incidence de ces parasites sur le rendement en fruits d'arbres de karité dans deux habitats différentiés. Matériel et méthodes. Nous avons sélectionné 41 individus de karité faiblement infectés et 41 individus fortement infectés, de taille similaire, dans deux habitats : une zone de végétation protégée et des parcelles adjacentes non protégées. Certaines caractéristiques des karités comme le diamètre des troncs à hauteur de poitrine, le diamètre de la canopée, la hauteur des arbres, la hauteur de la canopée, le nombre de fruits récoltés, le nombre de souches de parasites par arbre et un indice calculé évaluant l'impact du parasite sur la production de l'arbre ont été mesurés sur chaque individu de karité sélectionné. Une ANOVA à deux voies a été réalisée pour comparer l'impact des parasites sur le rendement en fruits des karités selon l'habitat. Des analyses de classification hiérarchique, canonique discriminante et ANOVA unidirectionnelle ont été utilisées pour mettre en évidence les caractères quantitatifs caractérisant les groupes de karité dans les habitats. Résultats. L'impact des loranthacées sur le rendement en fruits des arbres n'a pas été significativement différent dans les deux habitats considérés. Les caractères quantitatifs ont eu tendance à discriminer des groupes d'arbres de karité dans les deux habitats. Les individus de karité des parcelles non protégées ont été principalement caractérisés par un plus grand nombre de souches de plantes parasites par arbre et par un indice d'impact sur le rendement plus fort, ce qui suggère que, dans ces parcelles, de plus nombreux plants de karité ont été sensibles à l'impact des loranthacées sur leur rendement en fruits. Conclusion. Ces résultats ont été utiles pour mettre en oeuvre des plans de conservation des arbres de karité.Téléchargements
Publié
2013-01-01
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