Effets d'un stress hydrique sur les rendements de deux écotypes locaux de mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.)
DOI :
https://doi.org/10.1684/agr.2007.0042Mots-clés
pennisetum glaucum, stress dû à la sécheresse, rendementRésumé
L'irrigation déficitaire est l'un des moyens permettant l'économie d'eau dans les régions à ressources hydriques limitées, sans toutefois pénaliser les rendements des cultures. L'efficacité de cette approche peut être testée en établissant de façon expérimentale la relation eau-rendement. Ces paramètres ont été déterminés sous trois régimes d'apport d'eau titrant 1 g de sel/L (40, 70 et 100 % évapotranspiration maximale sans aucun stress, ETM) pour deux écotypes locaux du mil en Tunisie (Djerba : DJ ; et Kairouan : KN). Les consommations maximales en eau, calculées par la méthode du bilan hydrique du sol, ont été de 497 mm et 562 mm respectivement pour les écotypes DJ et KN. Ces consommations sont significativement réduites respectivement par les régimes hydriques 70 % ETM et 40 % ETM de 25 et 58 % pour l'écotype DJ et de 29 et 57 % pour l'écotype KN. Il en est résulté une différence de rendement (grains et paille) non significative entre les deux écotypes au seuil de 5 %. En outre, une légère perte de rendement a été constatée par rapport aux témoins conduits à l'ETM, ce qui donne lieu à des coefficients de réponse des rendements à l'eau (Ky) proches de l'unité. La résistance au stress hydrique des deux écotypes étudiés est ainsi démontrée. Les résultats de ce travail montrent que le millet peut occuper une place de choix dans un contexte de ressources en eau limitées.Téléchargements
Publié
2007-01-01
Comment citer
Radhouane, L., & Mellouli, H. J. . (2007). Effets d’un stress hydrique sur les rendements de deux écotypes locaux de mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.). Cahiers Agricultures, 16(1), 17–22 (1). https://doi.org/10.1684/agr.2007.0042
Numéro
Rubrique
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