Limitation des populations de ravageurs de l'olivier par le recours à la lutte biologique par conservation

Auteurs

    François Warlop

Mots-clés


productions végétales, ressources naturelles et environnement

Résumé

L'olivier est une culture relativement rustique, mais qui peut être fortement attaquée par la mouche Bactrocera oleae (Gmelin), son principal ravageur. Les parasitoïdes de cette mouche sont connus, mais leur impact sur les populations de Diptères demeure faible, faute d'aménagement adéquat du paysage et suite à une intensification abusive des pratiques culturales. Le programme d'installation de bandes florales mené par le Groupe de recherches en agriculture biologique qui a débuté en 2004 vise à rétablir des relations tritrophiques, entre la faune auxiliaire, les espèces d'insectes nuisibles et les plantes adventices, en favorisant l'installation de ces dernières. L'Organisation internationale de lutte biologique et intégrée (OILB) considère que la lutte biologique par conservation est une piste à envisager pour parvenir à une agriculture à faibles niveaux d'intrants. Nous présentons ici notre réflexion et la méthodologie que nous avons adoptée dans le cadre de nos recherches sur la biodiversité des oliveraies françaises.

Affiliations

Groupe de recherche en agriculture biologique, Site Agroparc, BP 1222, 84911 Avignon cedex 9

Téléchargements

Publié

2006-09-01

Comment citer

Warlop, F. (2006). Limitation des populations de ravageurs de l’olivier par le recours à la lutte biologique par conservation. Cahiers Agricultures, 15(5), 449–455 (1). Consulté à l’adresse https://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30605

Numéro

Rubrique

Articles