Limitation des populations de ravageurs de l'olivier par le recours à la lutte biologique par conservation
Mots-clés
productions végétales, ressources naturelles et environnementRésumé
L'olivier est une culture relativement rustique, mais qui peut être fortement attaquée par la mouche Bactrocera oleae (Gmelin), son principal ravageur. Les parasitoïdes de cette mouche sont connus, mais leur impact sur les populations de Diptères demeure faible, faute d'aménagement adéquat du paysage et suite à une intensification abusive des pratiques culturales. Le programme d'installation de bandes florales mené par le Groupe de recherches en agriculture biologique qui a débuté en 2004 vise à rétablir des relations tritrophiques, entre la faune auxiliaire, les espèces d'insectes nuisibles et les plantes adventices, en favorisant l'installation de ces dernières. L'Organisation internationale de lutte biologique et intégrée (OILB) considère que la lutte biologique par conservation est une piste à envisager pour parvenir à une agriculture à faibles niveaux d'intrants. Nous présentons ici notre réflexion et la méthodologie que nous avons adoptée dans le cadre de nos recherches sur la biodiversité des oliveraies françaises.Téléchargements
Publié
2006-09-01
Comment citer
Warlop, F. (2006). Limitation des populations de ravageurs de l’olivier par le recours à la lutte biologique par conservation. Cahiers Agricultures, 15(5), 449–455 (1). Consulté à l’adresse https://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30605
Numéro
Rubrique
Articles