Participation des paysans au capital de la société malienne des rizeries du delta du Niger
Résumé
Le retrait de l'État et les privatisations qui en découlent sont souvent avancés comme remède économique dans le contexte mondial actuel. Par ailleurs, une participation plus active des populations à tous les stades de réalisation des projets est souvent recommandée. Quelle stratégie adopter en la matière ? Cet article illustre cette option en s'appuyant sur les initiatives de producteurs de riz maliens et de leurs organisations professionnelles qui ont pris le relais de l'Office du Niger (ON). Ils souhaitent devenir actionnaires de la Société malienne des rizeries du delta, organisme privé, pour mieux contrôler le devenir de leur production, dans un contexte où le produit commercialisé rencontre de grosses difficultés à la suite du retrait de l'ON, ce qui a créé des contraintes nouvelles. Cette volonté de changement est-elle réaliste ? Quels sont les enjeux de cette forme de participation paysanne ? La participation au capital des rizeries paraît apporter des avantages indéniables aux producteurs, à la fois d'ordre monétaire et au niveau de la sécurisation et la planification à long terme. Mais quel rôle joueront alors les petites décortiqueuses ? N'est-ce pas une remise en cause de leur devenir ? Un scénario où les deux circuits coexistent peut-il mieux garantir les débouchés et appuyer cette stratégie de défense et d'autonomie ?Téléchargements
Publié
1996-07-01
Comment citer
Fouda-Moulende, T., & Maiga, A. S. . (1996). Participation des paysans au capital de la société malienne des rizeries du delta du Niger. Cahiers Agricultures, 5(4), 265–270 (1). Consulté à l’adresse https://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/29956
Numéro
Rubrique
Articles