La résistance du maïs aux insectes phytophages : une question de molécules

Auteurs

    Bernard Jean Ruffier Philogène
    John Thor Arnason

Résumé

La résistance variétale des plantes cultivées aux déprédateurs offre de réelles possibilités de réduire l'utilisation de pesticides. Le maïs, une des plus importantes denrées alimentaires, présente des caractéristiques phytochimiques intéressantes qui devraient permettre une réduction sensible des dégâts causés par les insectes phytophages si elles étaient bien exploitées. Ainsi, une sélection des variétés en fonction de la présence et de la concentration d'acides hydroxamiques permet de mieux contrôler la pyrale du maïs Ostrinia nubilalis, ainsi que la chrysomèle de l'ouest Diabrotica virgifera virgifera. La tige, les feuilles et grains de maïs contiennent par ailleurs des composés phénoliques qui sont aussi des facteurs de résistance. Le charançon et le grand capucin du maïs peuvent tous deux être particulièrement affectés par l'acide E-férulique et l'acide p-coumarique. En réduisant de façon significative le potentiel reproducteur des différents types d'insectes, les substances allélochimiques caractéristiques du maïs sont susceptibles d'assurer une protection adéquate de la plante.

Affiliations

Département de biologie, Université d'Ottawa, 550 Cumberland, Ottawa, Canada K1N 6N5.

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Publié

1995-03-01

Comment citer

Philogène, B. J. R. ., & Arnason, J. T. . (1995). La résistance du maïs aux insectes phytophages : une question de molécules. Cahiers Agricultures, 4(2), 85–90 (1). Consulté à l’adresse https://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/29874

Numéro

Rubrique

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