Financement de la traction animale dans le contexte de désengagement de l’Etat. Enseignements des cas du Nord- Cameroun, de l’Est Burkina Faso et du bassin arachidier du Sénégal
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9892Mots-clés
Energie animale, Financement, Crédit, Subvention, Association d’agriculteurs, Politique financière, Agriculture, Cameroun, Burkina Faso, SénégalRésumé
La traction animale suppose un investissement important que les ménages agricoles les plus vulnérables peuvent difficilement réaliser sur fonds propres. Le recours au crédit est alors nécessaire. En Afrique de l’Ouest et centrale, les formes publiques de financement de la traction animale ont permis l’équipement de larges zones pratiquant les cultures de rente. Mais ces dispositifs publics s’avèrent impossible à pérenniser et sont aujourd’hui en très forte régression. Dans le vide laissé par l’Etat, émergent des innovations institutionnelles portées par les organisations paysannes et la microfinance. Ces deux secteurs expérimentent aujourd’hui à très petite échelle le financement de la traction animale mais rencontrent eux aussi des difficultés importantes : les ressources financières adaptées sont difficiles à mobiliser, les crédits à moyen terme sont difficiles à sécuriser, les financements fournis sont très largement insuffisants par rapport à l’ampleur de la demande. Quelques institutions, comme par exemple le réseau des Caisses d’épargne et de crédit agricole mutuel (Cecam) à Madagascar, expérimentent des financements innovants et prometteurs.Téléchargements
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© B.Wampfler, publié par CIRAD 2004
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