Résultats préliminaires sur l’immobilisation chimique de rongeurs africains : l’athérure (Atherurus africanus, Gray 1842) et le cricétome (Cricetomys emini, Waterhouse 1840). Etude portant sur quatre protocoles
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9796Mots-clés
Atherurus africanus, Cricetomys emini, Rongeur, Anesthésie, GabonRésumé
Le projet Développement au Gabon de l’élevage de gibier travaille sur la mise au point de référentiels techniques sur l’élevage de plusieurs espèces sauvages parmi lesquelles se trouvent l’athérure africain (Atherurus africanus) et le cricétome (Cricetomys emini). Dans le cadre de leur pratique courante, les auteurs ont été amenés à effectuer sur ces animaux des soins qui ont parfois nécessité une anesthésie. Les effets de quatre protocoles ont été testés à différentes posologies : l’acépromazine, la xylazine, une combinaison de xylazine et de kétamine et une combinaison de zolazépam et de tilétamine. Chez l’athérure, la xylazine seule a entraîné des durées d’induction, d’état et de réveil très variables. L’association de la xylazine à 1 mg/kg et de la kétamine à 5 mg/kg s’est avérée très efficace pour l’obtention d’une anesthésie chirurgicale. Chez le cricétome, l’acépromazine à 5 mg/kg a fourni un état de tranquillisation satisfaisant. Pour obtenir une anesthésie chirurgicale, l’association xylazine à 10 mg/kg et kétamine à 50 mg/kg s’est avérée efficace. L’utilisation de xylazine seule ne semble pas indiquée chez cette espèce.Téléchargements
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© D.Edderai et al., publié par CIRAD 2001
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