Abattage commercial du cerf rusa (Cervus timorensis russa) en Nouvelle-Calédonie : analyse des pratiques et incidence sur la qualité des carcasses
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9716Mots-clés
Cervidae, Cervus, Carcasse, Abattage d'animaux, Stress, Abattoir, Cerf rusa, Cervus timorensis, Nouvelle-CalédonieRésumé
En réponse à l'augmentation des saisies des carcasses de cerfs rusa (Cervus timorensis russa) pour purpura d'abattage en Nouvelle-Calédonie, une enquête écopathologique fut mise en oeuvre à l'occasion d'une campagne d'exportation de venaison. Les facteurs de risque pouvant expliquer l'apparition de purpura et de carcasses à pH élevé ont été analysés selon le mode d'élevage, les modalités de collecte et de transport des animaux ainsi que les conditions d'abattage. Sur 520 cerfs abattus, 15 p. 100 ont été saisis pour purpura d'abattage, 87 p. 100 ont affiché un pH supérieur à 6 et 48 p. 100 un pH supérieur à 6,5. Les différentes analyses réalisées ont révélé, dans le cas du purpura d'abattage, une inadéquation entre les structures d'abattage et les cerfs provenant d'élevage en voie d'intensification. Pour les carcasses à pH supérieur à 6,5, il s'agissait d'un phénomène plus complexe mettant en jeu, notamment, le degré de manipulation des animaux, la pratique de stabulation la veille de l'abattage et la présence de purpura d'abattage. Les modalités d'abattage du cerf rusa en Australie et du cerf rouge en Nouvelle-Zélande indiquent qu'il est possible d'améliorer le système actuel.Téléchargements
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© S.Le Bel et al., publié par CIRAD 2000
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