Effets de la difluorométhylornithine après administration intraveineuse et son association avec de l'acéturate de diminazène contre Trypanosoma bruceichez des chiens infectés expérimentalement au Nigeria
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9574Mots-clés
Chien, Trypanosoma brucei, Infection expérimentale, Antiprotozoaire, NigériaRésumé
De la difluorométhylornithine (DFMO, eflornithine) a été donnée par voie intraveineuse (lV) à des chiens infectés expérimentalement par Trypanosoma brucei. Une posologie de 400 g/kg/jour répartie en trois doses quotidiennes pendant 7 jours pour les primo-infections ou 21 jours lors de rechutes ne s'est pas révélée curative. Le traitement des primo-infections aussi bien que de leurs récidives s'est caractérisé par un déclenchement lent de l'action (le coefficient d'épuration parasitaire a été atteint après 4 à 5 jours de traitement) et de courtes périodes sans parasitémie (6 jours). L'administration simultanée de DFMO et d'une seule dose de Berenil (7 mg/kg) pour les primo-infections a permis d'obtenir des résultats chimiothérapeutiques plus importants que ceux de la monothérapie car elle n'a pas été suivie de rechute. L'administration orale de DFMO a provoqué, dans les quatre jours qui ont suivi, une perte d'appétit, des vomissements, une diarrhée abondante et une déshydratation avancée. Ces inconvénients importants font de la voie IV une véritable alternative à celle de la thérapeutique orale.
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© B.M.Anene et al., publié par CIRAD 1997

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