Influence de la voie d'administration sur l'immunité produite par la souche T1 de Mycoplasma mycoides subsp. mycoides
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8082Mots-clés
Bovin, Mycoplasma mycoides, Vaccination, Peripneumonie contagieuse bovine, AfriqueRésumé
Partout en Afrique, on se sert encore communément de l'injection dans le toupillon de la queue pour l'administration du vaccin T1 en bouillon contre la péripneumonie. Les auteurs décrivent les motifs historiques de l'emploi de cette voie; y-a-t-il une justification scientifique à la poursuite de cette habitude? On a vacciné des bovins à leur extrémité caudale, en sous-cutanée en arrière de l'épaule, et par voie intra-dermique à l'épaule en usant toutefois du même lot de vaccin T1 en bouillon. Quinze mois plus tard, on a déterminé le niveau d'immunité de ce bétail par une épreuve infectante par contagion directe. Les 24 animaux des groupes vaccinés au bout de la queue et par la voie sous-cutanée étaient, tous, entièrement réfractaires à l'infection d'épreuve. 3 des 12 animaux vaccinés par la voie intra-dermique ont développé des lésions de péripneumonie au cours de cet essai. On tente d'expliquer ces résultats. L'efficacité de la voie sous-cutanée est démontrée; dès à présent, on devrait pouvoir se servir de cette méthode, plus convenable, plus rapide et plus propre, pour la vaccination contre la péripneumonie. Il est conseillé cependant, d'en faire l'essai en Afrique orientale, pour établir la sûreté de la voie sous-cutanée avant de la faire appliquer à grande échelleTéléchargements
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© R.S.Windsor et al., publié par CIRAD 1977
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