Etude préliminaire de la biologie d'Haemoncus longistipes (Railliet et Henry, 1909) du dromadaire (Camelus dromedarius). Résultats obtenus en laboratoire
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.7496Mots-clés
Dromadaire, Nématodose, Biologie, Variation saisonnière, Facteur du milieu, Sécheresse, Température de l'air, Conduite d'élevage, Haemonchus longistipes, TchadRésumé
L'auteur, après avoir indiqué le temps nécessaire pour obtenir des larves infestantes L3 dans les conditions du Laboratoire (Température de 25-27¼C et degré hygrométrique de 80-90 p. 100), montre que les oeufs d'haemoncus longistipes sont particulièrement sensibles à la chaleur et à la sécheresse. Les possibilités d'éclosion les plus favorables se situent au début de la saison des pluies. Elles durent tout l'hivernage. Par contre, au fur et à mesure que la saison sèche s'avance, ces possibilités s'amenuisent (de la mi-novembre à juin, selon les latitudes). Il en est de même pour les larves L3 infestantes dont la résistance ne dépasse pas 48 heures en mars (ombre épaisse). L'Haemoncose du dromadaire a donc un caractère saisonnier: c'est une affection de saison des pluies. La meilleure façon de lutter contre ce Nématode est de traiter les animaux à l'époque où le parasitisme est bas et les conditions extérieures peu favorables aux oeufs et aux larves (janvier à juin). On évite ainsi le réensemencement des pâturages au début de la saison des pluies suivante avec toutes les conséquences qui en découlent pour l'animalTéléchargements
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© M.Graber, publié par CIRAD 1967
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