Influence de l'endocrinologie, de la nutrition et de la génétique sur le développement mammaire chez le porc
Mots-clés
physiologie animale, zootechnieRésumé
La croissance mammaire est minimale chez les cochettes jusqu'à l'âge de 3 mois. Le développement du tissu mammaire et d'ADN dans les glandes mammaires augmente ensuite de 4 à 5 fois. Pendant les deux premiers tiers de la gestation, la croissance mammaire est limitée tandis que le dernier tiers se caractérise par un développement mammaire rapide se continuant jusqu'à la mise bas. Le nombre de cellules sécrétrices présentes dans les glandes mammaires en début de lactation est un facteur déterminant pour le potentiel laitier des truies. Cependant très peu d'informations sont disponibles sur le contrôle de la mammogenèse. Il est connu que diverses hormones sont impliquées dans le développement mammaire. En effet, pendant la gestation, les oestrogènes, la relaxine et la prolactine sont essentiels au développement mammaire. La nutrition semble aussi jouer un rôle. Pendant la gestation, un apport énergétique élevé pourrait diminuer la production laitière ultérieure, et la quantité de protéines ingérées aurait un effet limité sur le développement mammaire mais pourrait augmenter la production laitière ultérieure. Des études sont toutefois requises sur le rôle de la nutrition chez la cochette prépubère. Le type génétique est aussi un facteur important car le développement mammaire en fin de gestation diffère entre des cochettes croisées Meishan et Large White.Téléchargements
Publié
2002-05-01
Comment citer
Farmer, C., & Sorensen, M. T. . (2002). Influence de l’endocrinologie, de la nutrition et de la génétique sur le développement mammaire chez le porc. Cahiers Agricultures, 11(3), 187–193. Consulté à l’adresse https://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30344
Numéro
Rubrique
Articles