Rapport préliminaire sur les teneurs en neuraminidase et en acide sialique libre et de surface érythrocytaire dans les sérums de volailles indemnes et infectées par le virus de la maladie de Newcastle
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.9813Mots-clés
Poulet, Virus de la maladie de Newcastle, NigeriaRésumé
Une étude a été réalisée dans dix petits élevages de volailles dans l’agglomération de Zaria pour déterminer les teneurs en neuraminidase et en acide sialique libre et de surface érythrocytaire dans les sérums de volailles. Cent pondeuses brunes Shika ont été utilisées, parmi lesquelles 50 étaient infectées par le virus de la maladie de Newcastle (NDV) et 50 étaient apparemment indemnes. Les teneurs en neuraminidase et en acide sialique libre et de surface érythrocytaire ont été déterminées pour chaque poulet par la méthode de l’acide thiobarbiturique. L’hématocrite et les titres des anticorps anti-maladie de Newcastle ont aussi été déterminés pour chaque poulet, respectivement par la technique de microhématocrite et par la réaction d’inhibition de l’hémagglutination. Les valeurs moyennes de 8,079 ± 2,93 μmol/min et 0,129 ± 0,04 mg/ml, obtenues respectivement pour les teneurs en neuraminidase et en acide sialique libre du sérum chez les volailles infectées par le NDV, ont été significativement plus élevées (P < 0,001) que les valeurs moyennes correspondantes de 0,849 ± 0,61 μmol/min et 0,041 ± 0,03 mg/ml, obtenues chez les poulets apparemment indemnes. Inversement, les valeurs moyennes de 0,009 ± 0,01 mg/ml et 21,96 ± 6,89 p. 100, relevées respectivement pour la teneur en acide sialique de la surface érythrocytaire et pour l’hématocrite chez les poulets infectés par le NDV, ont été significativement plus faibles (P < 0,001) que les valeurs moyennes correspondantes de 0,650 ± 0,04 mg/ml et 29,50 ± 5,53 p. 100, relevées chez les poulets apparemment indemnes. En conclusion, les faibles valeurs moyennes de l’hématocrite et de la teneur en acide sialique de la surface érythrocytaire chez les poulets infectés par le NDV seraient dues à la circulation de ce virus qui sécrète la neuraminidase in vivo, laquelle à son tour sépare l’acide sialique de la surface érythrocytaire, exposant les hématies à la destruction par le système de défense réticuloendothélial. D’autres études seront nécessaires pour isoler et caractériser les souches de NDV sur le terrain dans les conditions locales présentes.Téléchargements
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© S.B.Oladele et al., publié par CIRAD 2002
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