Traitements post récolte du poivre sauvage (Piper spp.) à Madagascar

Auteurs

    Mathieu Weil
    Frédéric Descroix
    Alain Shum Cheong Sing
    Renaud Boulanger
    Mathilde Hoarau
    Annaïg Levesque
    Philippe Bohuon

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits/2014025

Mots-clés


PIPER, POIVRE, PLANTE SAUVAGE, TECHNOLOGIE APRES RECOLTE, QUALITE, ALCALOIDE, HUILE ESSENTIELLE, COULEUR, TENEUR EN LIPIDES, COMPOSITION GLOBALE, COMPOSE DE LA FLAVEUR

Couverture

MADAGASCAR

Sujets

Q02 - Traitement et conservation des produits alimentaires
Q04 - Composition des produits alimentaires
J11 - Manutention, transport, stockage et conservation des produits d'origine végétale

Résumé

Introduction. Une étude des traitements post récolte des poivres sauvages a été menée à Madagascar afin de décrire les pratiques locales et de mesurer leurs impacts sur la qualité des produits. Matériel et méthodes. Quatre systèmes de productions (PPS) ont été observés, décrits et comparés dans deux zones définies de l'est de Madagascar. Des caractéristiques qualitatives majeures (piperine et huile essentielle) du poivre ont été évaluées sur des échantillons collectés dans les quatre systèmes. Résultats et discussion. Deux principaux procédés post récolte (une voie sèche et une voie humide) ont été identifiés. La voie humide diffère de la voie sèche par deux opérations spécifiques : l'échaudage et l'étuvage. Les procédés ont montré une influence sur la couleur du poivre. Les teneurs en piperine n'ont pas été affectées par les systèmes de productions quels qu'ils soient alors que les teneurs en huile essentielle ont été réduites jusqu'à 27 % par la voie humide. En fin de procédés, les teneurs en piperine ont été jusqu'à huit fois plus basses et les teneurs en huile essentielle jusqu'à six fois plus élevées que celles spécifiées dans la norme ISO 959-1 pour le poivre noir prêt à la commercialisation. Conclusion. Deux procédés principaux (l'un " sec ", l'autre " humide ") utilisés pour le traitement des poivres à Madagascar ont été identifiés et décrits. La voie sèche qui comprend deux opérations en moins, semble plus aisée à mettre en oeuvre et mieux respecter le produit que la voie humide. Le respect de la maturité du poivre sauvage lors de la cueillette ainsi que la maîtrise des procédés en fonction des produits attendus par les marchés seront nécessaires pour mieux valoriser les poivres malgaches.

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Publié

2014-01-01

Numéro

Rubrique

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