Evaluation des risques et intérêt des techniques d'injection dans des programmes intégrés visant à éradiquer le charançon rouge du palmier : bilan et nouvelles perspectives
DOI :
https://doi.org/10.1051/fruits/2014005Mots-clés
PALMAE, RHYNCHOPHORUS FERRUGINEUS, LUTTE ANTI-INSECTE, GESTION INTEGREE DES RAVAGEURS, ESPECE ENVAHISSANTE, PERSISTANCE DES PESTICIDES, INJECTION D'ARBRES, INSECTICIDE, LESIONCouverture
ESPAGNE
Sujets
H10 - Ravageurs des plantes
Résumé
Introduction. Les plantes sont dotées de mécanismes qui leur permettent de compartimenter les blessures qu'elles subissent au cours de leur vie. Chez les arbres, l'élagage comme les traitements par injection doivent être utilisés en respectant des règles précises pour réduire les risques provoqués par les blessures créées. Scellement chez les palmiers. Contrairement à un cliché très répandu, les palmiers sont tout à fait capables de " cicatriser " leurs blessures (" scellement "). En raison d'une anatomie très différente des arbres, les processus de scellement sont beaucoup plus simples. Compartimentage de blessures d'injection. La polémique scientifique sur l'usage de l'injection chez les arbres résulte essentiellement d'erreurs initiales qui ont été ensuite corrigées. L'injection chez les palmiers contre le charançon rouge. Chez les palmiers, depuis des dizaines d'années, cette technique est utilisée sans problème et avec une grande efficacité contre divers ravageurs, dont le charançon rouge des palmiers (CRP). Son utilisation a été limitée à des situations exceptionnelles soit pour faire face à la pullulation anormale d'un ravageur, soit dans le cadre de programmes d'éradication. Programme intégré d'éradication. Dans la mise en oeuvre d'un tel programme, le principal intérêt de traitements par injection est préventif. Avec des insecticides à longue persistance, le nombre des traitements pourrait être considérablement réduit. L'économie qui en résulterait en temps et argent permettrait d'organiser le traitement de tous les palmiers situés en zones infestées et, en conséquence, d'éradiquer rapidement le ravageur. Nouvelles perspectives. Nous avons établi que des insecticides appliqués par injection étaient capables de protéger les palmiers avec seulement deux ou même un seul traitement par an. Ces résultats permettent d'envisager un changement radical dans la mise en oeuvre de programmes intégrés d'éradication du CRP, tout en réduisant considérablement les risques pour la santé et l'environnement en comparaison avec les traitements par pulvérisation.Téléchargements
Publié
2014-01-01
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