Utilisation des ressources et émissions de gaz à effet de serre (GES) de huit espèces de fruitiers tropicaux cultivés en Colombie

Auteurs

    Sophie Graefe
    Jeimar Tapasco
    Alonso Gonzalez

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits/2013075

Mots-clés


FRUITS TROPICAUX, PLANTE FRUITIERE, PRATIQUE CULTURALE, CONSOMMATION D'ENERGIE, GESTION DES RESSOURCES, CHANGEMENT CLIMATIQUE, GAZ A EFFET DE SERRE, UTILISATION, DURABILITE

Couverture

COLOMBIE

Sujets

F01 - Culture des plantes
P01 - Conservation de la nature et ressources foncières

Résumé

Introduction. La culture d'espèces fruitières à haute valeur ajoutée est une activité agricole rentable dans de nombreux pays tropicaux, toutefois la culture intensive des arbres fruitiers peut dépendre de grandes quantités d'intrants externes. L'objectif de notre étude a été de quantifier et de comparer l'utilisation des ressources lors de la culture de huit espèces de fruits tropicaux (Rubus glaucus, Solanum quitoense, Passiflora edulis, Cyphomandra betacea, Physalis peruviana, Ananas comosus, Persea americana, Mangifera indica) communément cultivées en Colombie. Elle a également eu pour but d'identifier les gaz à effet de serre (GES) dans les systèmes de production sélectionnés et de mettre en évidence leur contribution aux efforts d'atténuation des changements climatiques. Matériel et méthodes. L'analyse s'est basée sur des données agricoles et elle a porté sur une évaluation du cycle de vie avec l'utilisation d'énergie et les émissions de GES comme catégories d'impact. En outre, des indicateurs économiques ont été pris en compte afin d'intégrer les objectifs environnementaux et économiques des systèmes de production. Résultats et discussion. Parmi les huit espèces fruitières étudiées, le manguier (Mangifera indica) s'est révélé avoir le plus bas profil d'émission et le tamarillo (Cyphomandra betacea) le profil d'émission le plus élevé. La variabilité d'utilisation des ressources entre les producteurs d'une même espèce a été élevée, ce qui indique que les techniques de gestion à l'échelle de l'exploitation pourraient être améliorées. La production des engrais minéraux a été le principal contributeur aux émissions de GES. D'autres méthodes permettant une gestion efficace du GES et de l'énergie auraient un grand intérêt pour réduire l'empreinte carbone de la culture de ces fruitiers.

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Publié

2013-01-01

Numéro

Rubrique

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