Influence du porte-greffe, de la température et de la durée d'incubation sur la gravité du chancre bactérien provoqué par Pseudomonas syringae pv. syringae chez le pêcher

Auteurs

    Tiesen Cao
    Thedore M. Dejong
    Kenneth A. Shackel
    Bruce C. Kirkpatrick
    R. Scott Johnson

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits/2012050

Mots-clés


PRUNUS PERSICA, PSEUDOMONAS SYRINGAE, INFECTION EXPERIMENTALE, PORTE GREFFE, TEMPERATURE, EXPERIMENTATION EN LABORATOIRE, EXPERIMENTATION AU CHAMP

Couverture

ETATS-UNIS

Sujets

H20 - Maladies des plantes

Résumé

Introduction. Le chancre bactérien, causé par Pseudomonas syringae pv. syringae, est une maladie qui provoque des dommages aux fruits à noyau dans le monde entier. L'effet des porte-greffes, de la température et de la durée d'incubation sur le chancre bactérien ont été évalués chez le pêcher en utilisant à la fois des essais d'inoculation sur le terrain et en laboratoire. Matériel et méthodes. Des expériences en verger et en laboratoire ont été réalisées afin d'étudier les effets du porte-greffe, de la température et de la durée d'incubation sur la gravité de la maladie chez le pêcher. Toutes les inoculations ont été effectuées avec la souche B3A de P. syringae pv. syringae. Les inoculations bactériennes ont été appliquées sur des tiges de pêchers [Prunus persica (L.) Batsch] de 1 an. Après inoculation, les plantules inoculées ont été laissées en incubation soit en verger soit en chambre froide à différentes températures [constamment à 0 °C, constamment à 14,4 °C, ou avec une alternance de température de 0 °C pendant 12 h (nuit) et 14,4 °C pendant 12 h (jour)] pour des tiges excisées. Les lésions ont été déterminées 1 à 6 semaines après l'inoculation pour déterminer l'effet de la durée d'incubation. Résultats et discussion. L'expérience en verger utilisant des pêchers greffés sur trois porte-greffes (Nemaguard, K119-50 et P30-135) a montré que, parmi les trois porte-greffes, les tiges sur Nemaguard développaient les lésions les plus longues et les tiges sur K119-50 développaient les lésions les plus courtes. Les tiges greffées sur Nemaguard ont montré des teneurs en calcium de l'écorce significativement plus faibles et des concentrations en azote significativement supérieures à celles des tiges greffées sur K119-50 et P30-135. Une corrélation négative a été observée entre la longueur de la lésion et la teneur en calcium de l'écorce ainsi qu'entre la longueur de la lésion et le rapport [calcium / azote] de l'écorce. Les expérimentations en laboratoire avec des pousses excisées de plants sur porte-greffes Nemaguard, K119-50, P30-135, Lovell et Gardien issus d'un second verger ont donné des résultats contradictoires. Les tiges sur Nemaguard ont développé des lésions nettement plus petites que celles sur K119-50 et P30-135. Les tiges sur Guardian et Lovell ont également développé des lésions significativement plus petites que les pousses sur K119-50 et P30-135. La fluctuation de la température pendant l'incubation (0 °C à 14,4 °C) n'a eu aucun effet sur la longueur des lésions par rapport à celles continuellement incubées à 14,4 °C, mais elle a entrainé des lésions significativement plus longues que celles des pousses incubées continuellement à 0 °C. Ces résultats contradictoires suggèrent que, en l'absence des principaux facteurs prédisposants (par exemple, des nématodes en anneau ou un faible pH du sol), les porte-greffes peuvent jouer un rôle mineur dans la sensibilité du pêcher au chancre bactérien, même dans des conditions favorables au développement de la maladie.

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Publié

2013-01-01

Numéro

Rubrique

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