L'industrie de la noix de cajou (Anacardium occidentale) en Côte d'Ivoire : élément d'analyse et perspectives pour son développement

Auteurs

    Doudjo Soro
    Manuel Dornier
    Fernando Abreu
    Emmanuel Assidjo
    Benjamin Yao
    Max Reynes

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits/2011031

Mots-clés


NOIX DE CAJOU, ANACARDIUM OCCIDENTALE, INDUSTRIE ALIMENTAIRE, CIRCUIT DE COMMERCIALISATION, COOPERATIVE DE TRANSFORMATION, DEVELOPPEMENT AGRICOLE, INFORMATION SUR LE MARCHE, DONNEE DE PRODUCTION, ANALYSE DE SYSTEME, FORMATION DES PRIX

Couverture

COTE D'IVOIRE

Sujets

E21 - Agro-industrie
E70 - Commerce, commercialisation et distributio
E16 - Économie de la production

Résumé

Introduction et histoire de la culture de l'anacarde. La situation géographique de la Côte d'ivoire favorise la culture de l'anacarde (Anacardium occidentale) dans la moitié nord du pays. En effet, introduite dans les année 1960 pour lutter contre l'érosion et freiner l'avancée du désert, cette filière est devenue une culture pérenne génératrice de revenus pour plus de 150 000 producteurs regroupés dans une vingtaine de coopératives et faisant vivre plus de 1,5 M de personnes. La production ivoirienne est donc passée de 6 000 t·an-1 en 1990 à 350 000 t·an-1 en 2008 avec une prévision de 350 000 t·an-1 en 2009. Organisation du secteur de l'anacarde. Cependant cette filière est confrontée à d'énormes problèmes dont l'inorganisation des opérateurs et la non transformation des noix de cajou. L'inorganisation des opérateurs de cette filière ne favorise pas la résolution concertée des problèmes d'intérêts communs. Cela se traduit par toutes sortes de spéculation par les intermédiaires. Les structures existantes ne travaillent pas en synergie, si bien que le prix du kg d'anacardes payé aux producteurs varie au cours de la même campagne, d'une région à une autre et même en fonction des acheteurs. Stratégie et environnement institutionnel. Les problèmes de transformation des noix de cajou sont dus, quant à eux, d'une part au code d'investissement qui ne favorise pas l'installation d'unités de transformation moyennes (2 500 t·an-1) et, d'autre part, aux banques privées qui exigent trop de garanties pour financer les investisseurs. Conclusion. La filière de la noix de cajou a de l'avenir en Côte d'Ivoire pourvu que les opérateurs s'organisent et que l'Etat ivoirien mette en place un cadre réglementaire et institutionnel pour favoriser l'installation des investisseurs.

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Publié

2011-01-01

Numéro

Rubrique

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