Répartition géographique, densité des arbres et production de fruits de Tamarindus indica L. (Fabaceae) dans trois régions écologiques au Bénin

Auteurs

    Adandé Belarmain Fandohan
    Achille Ephrem Assogbadjo
    Romain Glèlè Kakaï
    Brice A. Sinsin

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits/2010043

Mots-clés


TAMARINDUS INDICA, DOMESTICATION

Couverture

BENIN

Sujets

F70 - Taxonomie végétale et phytogéographie
F01 - Culture des plantes
F40 - Écologie végétale

Résumé

Le potentiel de domestication des arbres fruitiers indigènes a suscité un intérêt croissant. Néanmoins, la façon dont l'abondance de ces espèces et leur rendement en fruits sont affectés par les conditions écologiques, élément essentiel pour prévoir des plans de gestion durable réalistes, est peu documentée. Matériel et méthodes. Nous avons utilisé des connaissances écologiques locales, des données de présence / absence et des méthodes quantitatives pour étudier l'effet des conditions écologiques sur la répartition, l'abondance et les rendements des tamariniers (#T. indica#) dans trois régions écologiques du Bénin, en Afrique de l'Ouest. Résultats et discussion. La connaissance de l'aire de répartition écologique par les communautés rurales a été en accord avec les résultats scientifiques. La répartition naturelle des tamariniers a été limitée aux régions soudanaise et soudano-guinéenne et leur densité a diminué avec l'accroissement du taux d'humidité ; la densité a été la plus élevée (2 arbres·km-2) dans la région soudanaise et la plus basse dans la région guinéo-congolaise (présence rare). D'autre part, la masse de pulpe et de fruits ainsi que le nombre de graines par fruit ont sensiblement varié ; ces caractères ont été les plus élevés dans la région humide guinéo-congolaise. Cependant, aucune variation significative n'est apparue d'une région écologique à l'autre en ce qui concerne les rendements globaux de fruits par arbre. Cela pourrait indiquer que les tamariniers tendent à produire un petit nombre de gros fruits en milieu plus humides et un grand nombre de petits fruits en milieu plus sec. Conclusion. Nos résultats pourraient suggérer que les zones semi-arides pourraient mieux convenir à la domestication de #T. indica#. Néanmoins, la productivité de l'espèce pourrait être plus élevée en conditions plus humides. Sur la base de son affinité pour les forêts-galeries, nous recommandons des études approfondies sur la capacité de l'espèce #T. indica# à survivre à des stress hydriques croissants dans son environnement écologique actuel.

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Publié

2011-01-01

Numéro

Rubrique

Articles