Potentiel mycorhizien des parcs à tamariniers (Tamarindus indica L.) dans trois zones agro-écologiques du Sénégal
DOI :
https://doi.org/10.1051/fruits/2010032Mots-clés
TAMARINDUS INDICA, AGROECOSYSTEME, BIODIVERSITE, MYCORHIZE A VESICULE ET ARBUSCULECouverture
SENEGAL
Sujets
F40 - Écologie végétale
F61 - Physiologie végétale - Nutrition
P34 - Biologie du sol
F61 - Physiologie végétale - Nutrition
P34 - Biologie du sol
Résumé
Le tamarinier (Tamarindus indica L.) appartient à la famille des fabacées ; c'est un arbre à multiples usages et à croissance lente. Afin d'aider à améliorer sa croissance et son développement, nous avons cherché à évaluer la diversité mycorhizienne associée aux parcs à tamarinier au Sénégal. Matériel et méthodes. Trois sites de peuplement de tamariniers ont été échantillonnés pour chaque zone agro-écologique du Sénégal : la zone sahélienne (i), la zone sahélosoudanienne (ii) et la zone soudanienne (iii). Des échantillons de sols et de racines ont été prélevés dans chaque site et utilisés pour isoler des spores de mycorhizes à arbuscules (MA) et évaluer le niveau de colonisation des racines. Nous avons identifié les champignons mycorhiziens à partir des spores collectées et évalué le taux de mycorhization des racines défini comme le pourcentage de racines colonisées dans chaque zone agro-écologique. Résultats et discussion. Les résultats n'ont pas révélé de souches AM qui seraient spécifiquement associées aux plants de tamarinier. Trois genres de champignons mycorhiziens arbusculaires (AMF) ont été identifiés à partir des spores collectées : Glomus, Scutellospora et Acaulospora. Les sites de tamariniers avec sols à texture sableuse (70-90 %) et situés en zones arides (sahel et zone soudano-sahélienne) se sont révélés riches en propagules mycorhiziennes. Les fortes densités de propagules AM dans le sol évaluées avec la méthode du nombre le plus probable ont été trouvées à Niokhoul (1100 propagules pour 50 g de sol), Sakal (790 propagules pour 50 g de sol) et Mbassis (780 propagules pour 50 g de sol). Toutefois, la zone agro-écologique du Sahel a montré une plus forte colonisation mycorhizienne (11 %) que celles des zones soudano-sahélienne et sahélienne (3 %) du Sénégal. Conclusion. Notre étude a exploré la diversité naturelle des champignons mycorhiziens arbusculaires ; c'est un point de départ pour élaborer des inoculums aptes à être utilisés en pépinière commerciale de production de tamariniers.Téléchargements
Publié
2010-01-01
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