Abondance des mouches des fruits dans les zones de production fruitières de Côte d'Ivoire : dynamique des populations de Bactrocera invadens (Diptera : Tephritidae)
DOI :
https://doi.org/10.1051/fruits/2009028Mots-clés
DACUS, CERATITIS, BACTROCERA, THERIDIIDAE, ARBRE FRUITIER, PLANTE HOTE, IDENTIFICATION, ENQUETE ORGANISMES NUISIBLESCouverture
COTE D'IVOIRE
Sujets
H10 - Ravageurs des plantes
Résumé
Introduction. L'objectif de notre étude a été de recenser les différentes espèces de Tephritidae présentes sur arbres fruitiers dans trois régions climatiques différentes de Côte d'Ivoire et d'identifier quelques plantes hôtes auxquelles elles sont associées. Matériel et méthodes. Un dispositif de pièges utilisant différentes phéromones a été mis en place dans les régions agro écologiques du sud (Azaguié, Abidjan) et du centre (Yamoussoukro) de la Côte d'Ivoire entre juin 2005 et septembre 2006. En complément, une collecte de fruits a été effectuée dans ces mêmes régions ainsi qu'au nord du pays (Korhogo). La fluctuation de la population de Bactrocera invadens a été suivie à partir de relevés hebdomadaires des pièges. Les mouches émergées des fruits collectés ont été identifiées et comptées. Résultats et discussion. Au total, 23 espèces de mouches des fruits ont été identifiées dont huit espèces particulières à Azaguié, une espèce à Abidjan et une espèce à Yamoussoukro. Les espèces B. invadens et D. mediovittatus ont été identifiées pour la première fois en Côte d'Ivoire. L'espèce B. invadens s'est révélée majoritaire sur les stations du sud et du centre de la Côte d'Ivoire. Elle est représentée à 85 % à Azaguié, à 99,90 % à Abidjan et à 95,40 % à Yamoussoukro. Le méthyl eugénol et le dorsalure ont été les plus efficaces pour capturer un grand nombre d'individus. Les genres Ceratitis et Dacus, bien que présentant une diversité spécifique, sont faiblement représentés sur les sites expérimentaux étudiés. Selon les zones agro écologiques et la période de fructification des manguiers en Côte d'Ivoire, les populations de B. invadens présentent différents pics de croissance. Conclusion. Des études complémentaires sur la biologie et le comportement de ce ravageur s'avéreront nécessaires pour l'application des méthodes de lutte optimale en vergers en Afrique de l'Ouest et, plus particulièrement, en Côte d'Ivoire.Téléchargements
Publié
2009-01-01
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