Efficacité technique du secteur des fruits et légumes frais : une étude comparée des sociétés italiennes et espagnoles
DOI :
https://doi.org/10.1051/fruits/2009018Mots-clés
FRUITS, LEGUME, SECTEUR AGRICOLE, COOPERATIVECouverture
PAYS DE L'UNION EUROPEENNE, ESPAGNE, ITALIE
Sujets
E40 - Coopératives
E70 - Commerce, commercialisation et distribution
E70 - Commerce, commercialisation et distribution
Résumé
Introduction. Les coopératives agricoles jouent un rôle socio-économique important dans les pays européens (UE) et, en particulier, dans le secteur des fruits et légumes frais. Pour cette raison, d'un point de vue économique, la mesure de son efficacité est devenue un champ d'investigation qui suscite un grand intérêt. L'Espagne et l'Italie étant les plus grands producteurs de fruits et légumes frais de l'UE, mous avons cherché à étudier l'évolution de leur efficacité technique. Matériel et méthodes. L'évaluation des performances dans le domaine économique est plutôt controversée. Selon Parkan (2002), il est possible d'envisager trois approches principales pour mesurer ces performances : utilisation de nombres-indices ; méthodes des frontières, et méthodes non paramétriques. Dans cet article, l'efficacité du secteur a été évaluée à l'aide d'une analyse d'enveloppement des données (AED) en considérant deux frontières séparées. À partir de la base de données AIDA pour les coopératives agricoles italiennes et de la base de données SABI pour les coopératives espagnoles, deux ensembles différents de 81 et 106 sociétés, appartenant respectivement au secteur des fruits et des légumes, ont été choisis sur une période de cinq ans (2001-2005). Résultats. L'analyse des résultats de l'AED a mis en évidence une capacité plus élevée des coopératives italiennes à calibrer et à optimiser les intrants et à maximiser les résultats (efficacité technique) aussi bien qu'une capacité des coopératives espagnoles à utiliser des économies d'échelle. Conclusions. Au cours de la période prise en compte, la valeur moyenne de l'efficacité technique globale a diminué pour les coopératives espagnoles comme pour les coopératives italiennes. Dans le cas des coopératives espagnoles, cette situation est due à une perte de la capacité à calibrer et optimiser les intrants, même si les sociétés considérées ont la capacité de développer des économies d'échelle. Dans le cas des coopératives italiennes, les résultats indiquent une efficacité technique substantielle des entreprises, même si l'inefficacité d'échelle mine l'efficacité globale.Téléchargements
Publié
2009-01-01
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