Anatomie, histochimie, et biochimie des sites d'accumulation de la glucovanilline, d'une oléoresine, et d'un mucilage dans la gousse de vanille verte mature (Vanilla planifolia ; Orchidaceae) : ré-examen critique d'ensemble
DOI :
https://doi.org/10.1051/fruits/2009017Mots-clés
VANILLINE, OLEORESINE, MUCILAGE, POLYHOLOSIDE, COMPOSITION CHIMIQUE, VANILLA PLANIFOLIACouverture
VERACRUZ, INDE
Sujets
Q04 - Composition des produits alimentaires
F60 - Physiologie et biochimie végétale
F50 - Anatomie et morphologie des plantes
F60 - Physiologie et biochimie végétale
F50 - Anatomie et morphologie des plantes
Résumé
Introduction. Les gousses de vanille vertes matures accumulent du 4-O-(3- méthoxy-benzaldehyde)- -D-glucoside (glucovanilline), qui, par hydrolyse à l'aide une -glucosidase endogène, libère de la vanilline, le composé d'arôme majoritaire de la vanille. Les sites de stockage de la glucovanilline dans la gousse ont été mentionnés depuis des décades de façon controversée; en utilisant une terminologie technique précise et largement acceptée, nous nous proposons de clarifier cette controverse en présentant un tableau, fondé sur des preuves anatomiques, histochimiques et biochimiques, des sites d'accumulation de la glucovanilline. La gousse synthétise aussi une oléorésine et un mucilage de compositions inconnues ; nous donnons ici leurs localisations et structures. Matériel et méthodes. L'anatomie de la gousse a été examinée en microscopies photonique et d'épifluorescence. Un protocole a été mis au point qui permet une dissection manuelle fine des différentes parties anatomiques de la gousse (mésocarpe, placentae, trichomes, zone acellulaire interstitielle du locule et graines). La glucovanilline et les -pyranones ont été extraites et analysées par HPLC tandis que les structures des polysaccharides du mucilage ont été déterminées par perméthylation. Resultats et discussion. La glucovanilline est stockée essentiellement dans les placentae (92 %) et marginalement dans les trichomes (7 %) ; des traces ont été détectées dans le mésocarpe et le milieu acellulaire interstitiel du locule. Les trichomes accumulent des quantités massives d'une oléorésine fluorescente (44 %) et riche en alkenylmethyldihydro- -pyranones et ils synthétisent un mucilage constitué d'un glucomannane et d'un polysaccharide pectique portant des chaînes latérales monomériques d'arabinose et de galactose. Conclusion. Jusqu'à ce jour les rôles physiologiques de la glucovanilline, des pyranones à longues chaînes, et du mucilage demeurent inconnus.Téléchargements
Publié
2009-01-01
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