Substances antinutritionnelles et métaux lourds dans la peau des bananes de nouveaux hybrides nigérians potentiellement utilisables en production animale

Auteurs

    Tajudeen Adebayo Adeniji
    I. Samuel Barimalaa
    Abdou Tenkouano
    L. Oladimeji Sanni
    Alexander D. Hart

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits:2007048

Mots-clés


BANANE, BANANE PLANTAIN, MUSA, PELURE, FACTEUR ANTINUTRITIONNEL, COMPOSITION CHIMIQUE, METAL LOURD, GLYCOSIDE CYANOGENE, DANGER POUR LA SANTE, ALIMENT POUR ANIMAUX

Couverture

NIGERIA

Sujets

Q03 - Contamination et toxicologie alimentaires
Q04 - Composition des produits alimentaires
L02 - Alimentation animale

Résumé

Introduction. Une étude comparative des substances antinutritionnelles et des métaux lourds dans la peau de cinq variétés de plantain améliorées et hybrides de bananier a été effectuée. Notre but a été de fournir des informations sur la peau de plantains et bananes, qui pourraient limiter les énormes pertes occasionnées par la transformation des fruits en convertissant ces pertes en profits et santé. Matériel et méthodes. Quatre nouveaux hybrides de plantain (PITA 14, PITA 17, PITA 24 et PITA 26) développés à l'IITA, au Nigéria, un hybride de banane à cuire (BITA 3) et un plantain local africain, Agbagba, ont été évalués. La teneur en substances antinutritionnelles et en métaux lourds a été déterminée dans la peau sèche des différents cultivars et les données ont été statistiquement analysées. Résultats et discussion. La peau de l'hybride de plantain PITA 14 a différé de manière significative des autres cultivars en saponine, tannin et oxalate. Par rapport aux autres cultivars, PITA 17 a présenté une amélioration en phytate. Les glucosides cyanogéniques trouvés dans la peau de PITA 17, PITA 26 et BITA 3 ont différé de manière significative des valeurs obtenues dans les autres cultivars. BITA 3 et Agbagba se sont démarqués par leur teneur en phénols, alors que PITA 24 et Agbagba ont différé de manière significative des autres cultivars pour leur teneur en plomb. La peau de PITA 24 a eu la plus forte teneur en cadmium, mais aucune différence significative n'a été trouvée parmi les différentes variétés de Musa quant à leur teneur en mercure. Conclusion. Malgré les propriétés antinutritionnelles attribuées aux divers constituants étudiés, leur niveau trouvé dans la peau des fruits de nouveaux hybrides de Musa suggère que leur ingestion ne pourrait pas constituer un risque sanitaire. Les épluchures de plantains et de bananes peuvent être converties en aliments pour le bétail qui fourniront par la suite des protéines et d'autres éléments à l'homme par consommation de la viande et d'autres produits dérivés des animaux ainsi alimentés.

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Publié

2008-01-01

Numéro

Rubrique

Articles