Introduction de cultivars de jujubier (Ziziphus mauritiana Lam.) en zone sahélienne du Burkina Faso
DOI :
https://doi.org/10.1051/fruits:2007020Mots-clés
ZIZIPHUS, VARIETE INTRODUITE, ESSAI DE VARIETE, RENDEMENT DES CULTURESCouverture
SAHEL, BURKINA FASO
Sujets
F01 - Culture des plantes
F30 - Génétique et amélioration des plantes
F30 - Génétique et amélioration des plantes
Résumé
Introduction. La zone sahélienne se caractérise par des sécheresses récurrentes, une dégradation accrue des sols, des rendements agricoles faibles et des périodes de famines fréquentes. Il serait dès lors nécessaire d'introduire des cultures moins tributaires de la pluviométrie et pouvant participer à l'autosuffisance alimentaire. Dans ce contexte, nous avons testé la culture de cultivars améliorés de jujubier (Ziziphus mauritiana Lam.) au nord du Burkina Faso. Matériel et méthodes. Cinq cultivars domestiqués de jujubier d'origine israélienne (cultivar Ben Gurion), ou indienne (Gola, Kaithali, Seb et Umran) ont été plantés en station de recherche à partir de jeunes plants greffés (environ 500 plants·ha-1); ils ont été irrigués soit manuellement par une technique traditionnelle, soit par un système de goutte-à-goutte. Le poids et la dimension des fruits (longueur et largeur) récoltés après 2 et 3 ans de plantation ont été étudiés. Résultats. La production fruitière des cultivars en deuxième et troisième années, tous cultivars confondus, a donné respectivement 0,48 t·ha-1 et 3,54 t·ha-1 avec une production moyenne de (0,97 et 7,08) kg par an et par pied. Les cultivars, Ben Gurion, Gola et Seb ont produit environ 500 fruits par pied, Umran, 300 fruits par pied, et Kaithali, 200 fruits par pied. Le cultivar Ben Gurion a présenté le poids moyen de fruit le plus élevé (15 g) et Kaithali, le poids le plus faible (6 g). Les cultivars les plus productifs se sont révélés être Ben Gurion et Gola qui, avec le cultivar Umran, ont donné les plus gros fruits. Discussion et conclusion. Les récoltes observées pour les plants de 2 et 3 ans pourrait faire espérer, par extrapolation, un rendement de près de 13 t·ha-1 en neuvième année. Ces premiers résultats obtenus dans une région peu propice à la production agricole permettent d'envisager la possibilité d'un développement de la culture du jujubier en zone sahélienne, pouvant déboucher à terme sur une source de revenus substantiels pour les populations locales.Téléchargements
Publié
2007-01-01
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