Dégâts de Polyphagotarsonemus latus à la production d'oranges du sud-ouest nigérian et étude de ses parasitoïdes

Auteurs

    Vincent C. Umeh
    Charles Amih
    Joseph Kolade
    Daniel Onukwu

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits:2007010

Mots-clés


CITRUS SINENSIS, ESSAI DE VARIETE, ORANGE DOUCE, POLYPHAGOTARSONEMUS LATUS, ACARIEN NUISIBLE, LUTTE ANTIACARIEN

Couverture

NIGERIA

Sujets

H10 - Ravageurs des plantes

Résumé

Introduction. Les cicatrices et les défauts des agrumes les rendent inaptes à la vente locale et au marché d'exportation. Pour améliorer cette situation, les populations de l'acarien phytophage P. latus Banks (l'un des agents à l'origine des dégâts observés) et de ses parasitoïdes ont été évaluées dans un verger de l'Institut de recherche horticole national (NIHORT), à Ibadan, Nigéria, pendant les saisons de production 2000 et 2001. Conjointement, les dommages infligés aux fruits de 12 variétés locales d'oranger ont été étudiés. Le but de notre étude a été d'identifier les meilleures périodes de contrôle de l'acarien et d'évaluer la sensibilité des différentes variétés d'oranger à l'attaque de l'insecte. Matériel et méthodes. Douze variétés d'orange douce placées selon un dispositif en blocs complets randomisés, avec quatre réplications, ont été utilisées pour notre étude. Un représentant de chaque variété a été échantillonné par réplication pour évaluer la population du phytophage et ses dommages. Résultats et discussion. Les populations de l'acarien et ses dommages sur les différentes variétés d'orange douce ont augmenté jusqu'à la maturité de fruit. Les variétés Agege, Lue Gin Gong, Valencia late et Washington navel ont été les plus sensibles à l'attaque du parasite et leurs fruits ont subi des dommages plus élevés que ceux enregistrés pour les autres variétés. Les populations des parasitoïdes prédominants (famille Bdellidae) qui ont attaqué P. latus ont été significativement (P < 0.05) corrélées avec leur proie aux périodes de forte population. Les effets néfastes de l'abus de pesticide sur les ennemis naturels du parasite ont été soulignés. Conclusion. L'augmentation progressive de la population du ravageur suggère d'effectuer un contrôle du phytophage en juillet avant qu'il atteigne son pic de population observé en septembre au Nigéria.

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Publié

2007-01-01

Numéro

Rubrique

Articles