Relations in situ entre Ceratitis spp. (Diptera : Tephritidae) et d'autres parasites d'arbres fruitiers indigènes du sud du Mozambique

Auteurs

    Silvia David Mausse
    Romana Rombe Bandeira

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits:2006047

Mots-clés


ARBRE FRUITIER, CULTURE FRUITIERE, ORGANISME INDIGENE, POPULATION ANIMALE, INSECTE PHYLLOPHAGE, INSECTE DEPREDATEUR DES FRUITS, ECOLOGIE DES POPULATIONS, PLANTE HOTE, CERATITIS

Couverture

MOZAMBIQUE

Sujets

H10 - Ravageurs des plantes

Résumé

Introduction. L'identification d'insectes parasites et la compréhension des relations in situ entre ces ravageurs constituent une étape primordiale pour leur contrôle. Certains arbres fruitiers indigènes se développent naturellement au sud du Mozambique et leurs fruits comestibles sont recherchés par les populations locales. Notre étude a cherché à évaluer l'activité des ravageurs de ces arbres fruitiers au cours de l'année et à analyser leurs relations, fournissant, pour la première fois, une analyse faunistique des espèces d'insectes affectant les arbres fruitiers dans la région de Maputo au Mozambique. Matériel et méthodes. Des prospections entomologiques ont été effectuées entre juin 2002 et décembre 2003 dans les zones de Manhiça, Marracuene, Namaacha et Matutuíne (sud du Mozambique). Des parcelles rectangulaires de 900 m2 ont été établies dans des aires où les arbres fruitiers indigènes Annona senegalensis, Garcinia livingstonei et Vangueria infausta produisaient naturellement. Le nombre d'insectes parasites par fruit, arbre et parcelle de terrain a été enregistré pour estimer des paramètres faunistiques : index d'affinité, index d'association, et constance de présence simultanée. Résultats et conclusion. Un total de 1648 spécimens, appartenant à huit espèces d'insecte, a été trouvé à l'issue des observations écologiques faites sur Annona senegalensis Pers. (Annonaceae), Garcinia livingstonei T. Anders (Clusiaceae) et Vangueria infausta Burch. (Rubiaceae). Deux groupes de parasites ont été observés : des insectes défoliateurs et, en majorité, des ravageurs de fruits. Une affinité a été mise en évidence entre les espèces d'insectes grâce à une relation étroite entre Ceratitis capitata Wiedemann et une espèce non identifiée appartenant à la famille Cosmopterigidae. C. capitata s'est également révélée avoir l'index d'association le plus élevé avec Spatulipalpia monstrosa Balinsky (Lepidoptera: Pyralidae), il en a été de même pour Carpophilus sp. (Coleoptera: Nitidulidae) et Araecerus sp. (Coleoptera: Curculionidae). C. capitata et Araecerus sp. ont eu l'occurrence simultanée la plus élevée en plusieurs lieux. L'analyse des groupes a également indiqué que Ceratitis capitata et Carpophilus sp. avaient le plus fort pourcentage de similitude dans tous les prélèvements.

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Publié

2007-01-01

Numéro

Rubrique

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