Espèces produisant des fruits et des graines comestibles, menacées dans le sud-est du Nigéria

Auteurs

    Apollos O.A. Meregini

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits:2005028

Mots-clés


ESPECE EN DANGER, ENQUETE, PLANTE SAUVAGE, DOMESTICATION, PLANTE FRUITIERE, FRUITS, GRAINE, UTILISATION, ESPECE, FAMILLE

Couverture

NIGERIA

Sujets

F70 - Taxonomie végétale et phytogéographie
F30 - Génétique et amélioration des plantes

Résumé

Introduction. Bien que certaines plantes produisant des aliments non communs consommés dans le sud-est du Nigéria soient exotiques, les produits indigènes deviennent de plus en plus populaires. De plus, les scientifiques de diverses disciplines s'intéressent de plus en plus aux recherches sur les utilisations alimentaires, médicinales, industrielles et autres de plantes moins connues et, pour une grande part, indigènes. À la différence des fruits et des graines d'origine exotique, la littérature portant sur les espèces purement indigènes est pauvre. Cet article apporte des informations sur certaines espèces aisément identifiables, donnant des fruits et des graines consommés par les populations locales et considérées comme mises en danger. Matériel et méthodes. Des plantes à fruits et graines comestibles, considérées comme menacées au Nigéria, ont été listées. Des fruits et des graines mûrs ont été photographiés, puis classés par catégorie selon leurs familles, leur type de croissance, l'état de leur domestication, leurs noms vernaculaires et leur utilisation. Résultats et discussion. Trente espèces végétales réparties en 19 familles botaniques ont été répertoriées. La liste inclut 19 arbres, 3 arbustes, 4 plantes grimpantes et 2 plantes à rhizomes. Environ 27% des espèces recensées bénéficient de certaines techniques de culture, alors qu'environ 70% d'entre elles peuvent encore être trouvées protégées ou sauvages. Jusqu'à 16% sont encore récoltées sur des plants sauvages. Les facteurs prédisposant la plupart des espèces à l'extinction seraient: la perte d'habitat due au déboisement et à d'autres formes de pression des populations sur l'écosystème; le manque d'intérêt pour la plantation d'arbres, du fait de la lenteur de mise en route des actions génétiques existantes; la pression et la demande croissantes de ces espèces issues d'un nombre restreint de sites où elles se maintiennent; des méthodes de récolte non préconisées. Conclusion. Des stratégies de conservation ex situ, des études de génétiques, l'encouragement de pratiques pour l'établissement de jardins de case et de règlements d'exploitation de la forêt, ainsi que le lancement d'incitations pour la plantation d'arbres, sont des stratégies recommandées pour la conservation et la production durable de ces espèces fortement prisées dans la région d'étude.

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Publié

2005-01-01

Numéro

Rubrique

Articles