Systèmes de production basés sur bananiers, en montagne du Cameroon : étude de cas des provinces ouest et nord-ouest, avec accent sur la présence de nématodes

Auteurs

    Kim Jacobsen
    Roger Fogain
    Hugues Mouassom
    Dirk De Waele

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits:2004029

Mots-clés


MUSA (BANANES), MUSA (PLANTAINS), SYSTEME DE CULTURE, ENQUETE SUR EXPLOITATIONS AGRICOLES, NEMATODE DES PLANTES

Couverture

CAMEROUN

Sujets

E16 - Économie de la production
H10 - Ravageurs des plantes

Résumé

Introduction. Au Cameroun, la plupart des fermiers pratiquent un système de cultures en mélange, ce qui induit une large gamme de plantes hôtes potentielles pour les nématodes. Les bananes et plantains (#Musa# spp.) sont une composante importante de ces systèmes de production comme source de revenus et comme aliment principal. Afin de programmer de futurs projets d'extension, notre étude a analysé les types d'associations culturales et leurs contraintes dans les provinces de l'ouest et du nord-ouest des montagnes du Cameroun. Comme les nématodes ont été identifiés dans le monde entier comme une contrainte importante à la production du bananier, nous avons essayé d'évaluer leur présence dans des régions prospectées. Matériel et méthodes. Une enquête portant sur plus de 200 familles a été faite dans toutes les montagnes du Cameroun pour identifier les types préférés d'associations de cultures, les procédures de gestion et la reconnaissance par les petits exploitants des parasites. En outre, des échantillons ont été prélevés pour étudier la prédominance de #Pratylenchus goodeyi# sur les bananiers et plantains des jardins de case et des champs appartenant à chaque famille visitée. Résultats et discussion. Les systèmes de culture se sont révélés fortement variables d'une famille à l'autre, pour autant qu'ils n'ont pas pu facilement être caractérisés. Trente-huit espèces ont été identifiées comme étant plantées en association avec des bananiers et plantains qui ont été classés comme production la plus importante pour 43% des fermiers, suivie par le maïs exploité en culture principale (19%) et par le café traditionnellement source de revenus immédiats (12%). L'identification des parasites (en % de reconnaissance) a été relativement haute pour les charançons (72%). Les contraintes principales perçues par les fermiers ont été la nécrose des feuilles, la présence de charançons et les dommages dus aux nématodes. Néanmoins, seulement 15% d'entre eux avaient déjà entendu parler de nématode auparavant. Tous les échantillons de racines ont indiqué la présence de nématodes (plus de 40% d'entre eux ont montré plus de 104 individus 100 g-1 de poids frais de racines). #P. goodeyi# a été identifié comme l'espèce dominante.

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Publié

2004-01-01

Numéro

Rubrique

Articles