Influence de l'acide gibbérellique et de l'accumulation des températures journalières sur la nouaison de la lime Tahiti

Résumé

La production de lime 'Tahiti' au sud du Brésil a augmenté ces vingt dernières années, offrant un nouveau créneau pour les producteurs dans les régions où la "chlorose variégée des agrumes", ou CVC, affecte les plantations d'oranges douces. L'un des principaux facteurs permettant de garantir le succès croissant du limettier 'Tahiti' est l'application de techniques adéquates pour induire une floraison hors-saison et une récolte au cours du second semestre, au moment où les prix sont les plus hauts. Notre expérimentation a évalué la nouaison du limettier 'Tahiti' en fonction de l'application d'acide gibbérellique et de la somme des températures journalières. Des plants âgés de 8 ans ont été traités avec cinq concentrations d'acide gibbérellique [(0, 10, 25, 50, 100) mg.L-1] appliquées durant le développement du fruit. Les sommes de températures diurnes ont été calculées dans les conditions de l'État de Sào Paulo, Brésil, vis-à-vis de la nouaison et du développement des fruits. Le pourcentage de fruits noués mesurés à partir de comptages hebdomadaires du nombre de fleurs de l'anthèse jusqu'à la maturation du fruit a été calculé pour chacune des branches préalablement marquées. Ces données ont été soumises à une analyse de régression. Une concentration de 10 mg.L-1 d'acide gibbérellique a été suffisante pour fixer plus de 10% des fruits formés à partir des fleurs comptabilisées. À partir de l'anthèse, pour la stabilisation de la nouaison et de la maturation, il a fallu respectivement une somme de (837,7 et 1115,2) degrés de températures journalières.