Aptitude au séchage des fruits de quelques variétés de manguiers cultivées au Cameroun

Auteurs

    Anselme Kaméni
    Carl Moses Mbofung
    Zenabou Ngnamtam
    Jean Doassem
    Layla Hamadou

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits:2002039

Mots-clés


MANGIFERA INDICA, MANGUE, SECHAGE, VARIETE, APTITUDE A LA CONSERVATION, SECHOIR, PROPRIETE PHYSICOCHIMIQUE, COMPOSITION CHIMIQUE, RENDEMENT

Couverture

CAMEROUN

Sujets

Q02 - Traitement et conservation des produits alimentaires

Résumé

Au Cameroun, la production du manguier (#Mangifera indica#) est forte pendant la période de récolte qui dure (2 à 3) mois.an-1 suivant les régions. En zone rurale, il y a alors un problème de surproduction. Des travaux ont montré que le séchage de la mangue serait une voie intéressante pour la conservation de cette surproduction. En zone rurale, les séchoirs électriques qui permettent pourtant un séchage rapide et constant ne peuvent être utilisés du fait de l'absence d'électricité. Afin d'inciter les producteurs à utiliser le séchage comme technique de conservation des mangues excédentaires en certaines saisons, l'aptitude au séchage de quelques variétés de mangues produites au Cameroun a été étudiée en comparant les produits obtenus par séchage électrique ou solaire. Les fruits de trois variétés de mangues améliorées (Amélie, Zill et Irwin) et d'une variété locale (Horé Wandou) ont été récoltés à deux degrés de maturité : maturité commerciale et maturité avancée. Après préparation des fruits, la pulpe a été découpée en lamelles et séchée soit par séchoir solaire, soit par exposition directe au soleil. La composition physico-chimique des échantillons de pulpe a été étudiée avant et après séchage. Après un séchage à 50°C pendant 24 h (séchoir électrique), les lamelles de mangue séchée obtenues ont présenté une teneur en eau comprise entre (16 et 24%). Des différences significatives sont apparues dans les rendements au séchage des variétés étudiées. Les teneurs des différents constituants physico-chimiques analysés ont varié en fonction des variétés et du degré de maturité des fruits récoltés. Les taux moyens de conservation des constituants (vitamine C, sucres réducteurs, extraits secs solubles) après séchage ont été supérieurs à 56% sauf pour la teneur en fibres dont le taux de conservation a été de 16%. Les mangues séchées directement au soleil ont été semblables à celles obtenues par passage en séchoir électrique malgré une durée de séchage plus longue et un moindre taux en vitamine C. Les variétés Amélie, Zill, Irwin et la variété locale Horé Wandou se prêtent bien au séchage qui conserve les principaux éléments nutritifs avec des rendements importants.

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Publié

2003-01-01

Numéro

Rubrique

Articles