Polymorphisme enzymatique de populations de Ceratitis capitata originaires d'Algérie, du littoral nord-ouest méditerranéen et de l'île de la Réunion

Auteurs

    Salah Oukil
    Robert Buès
    Jean-François Toubon
    Serge Quilici

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits:2002017

Mots-clés


CULTURE FRUITIERE, CERATITIS CAPITATA, POLYMORPHISME ENZYMATIQUE, INSECTE DEPREDATEUR DES FRUITS

Couverture

REUNION, ALGERIE, FRANCE, ESPAGNE

Sujets

H10 - Ravageurs des plantes
L10 - Génétique et amélioration des animaux

Résumé

En Algérie, la mouche méditerranéenne des fruits, #Ceratitis capitata#, est le principal obstacle à la production et l'exportation de fruits. En étudiant les différences de structures génétiques entre populations de mouches des fruits à partir de marqueurs moléculaires, certains auteurs ont observé l'existence de comportements différents parmi les populations méditerranéennes du ravageur. Une bonne compréhension de l'origine et de la migration de l'insecte serait utile pour entreprendre son éradication ou adopter des mesures de contrôle. Pour cette raison, des travaux préliminaires ont cherché à comparer la structure génétique de populations algériennes de #C. capitata# avec celle d'autres populations localisées ou dans l'ouest de l'océan Indien, ou sur le littoral nord-ouest de la Méditerranée. L'étude du polymorphisme enzymatique de #C. capitata# a permis de comparer la structure génétique de quatre populations d'Algérie avec celle de l'île de la Réunion et cinq autres populations prélevées sur la côte nord-ouest de la Méditerranée (France et Espagne). Des analyses d'enzymes ont été effectuées sur des broyats d'insectes adultes étudiés par électrophorèse sur gels d'amidon. Quinze loci ont été analysés pour chaque population. Malgré la large distribution géographique des populations analysées (lat. 24° à 42° N), aucun gradient des loci polymorphes n'est apparu. Une plus forte variabilité génétique a été observée pour la population de l'île de la Réunion que pour celles localisées en Algérie ou sur la côte nord-ouest de la Méditerranée. Il n'existe pas de différentiation génétique entre les populations isolées du sud de l'Algérie (Djanet et Ghardaïa) et celles situées au nord (Boufarik et Oran).

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Publié

2002-01-01

Numéro

Rubrique

Articles