Rouille argentée des bananes martiniquaises : distribution et méthode de lutte
DOI :
https://doi.org/10.1051/fruits:2002001Mots-clés
MUSA (BANANES), ROUILLE, LUTTE ANTI-INSECTE, DEGAT, DISTRIBUTION DES POPULATIONS, METHODE DE LUTTECouverture
MARTINIQUE
Sujets
H10 - Ravageurs des plantes
Résumé
Depuis 1996, les dégâts de rouille argentée, occasionnés jusqu'alors par #Hercinothrips femoralis# Reuter, sont devenus très préjudiciables à la commercialisation. La présente étude a cherché à apporter quelques éléments sur le ravageur, sa dispersion et les méthodes de lutte. L'évolution des populations et des dégâts de rouille argentée a été suivie pendant un an, sur dix bananeraies sélectionnées. Des échantillons ont été prélevés sur ces plantations pour vérifier l'identification du thrips. Afin d'améliorer la lutte, des gaines standard et des gaines imprégnées d'insecticide (cyperméthrine ou fipronil) ont été testées. Le thrips #Elixothrips brevisetis# Bagnall semble avoir remplacé #H. femoralis#. Il est aujourd'hui responsable des dégâts de rouille argentée en Martinique et capable de pulluler à tout moment de l'année sur l'ensemble de l'île. Les gaines standard ont permis de protéger 96% des doigts, alors que, sur régimes non gainés, le taux de parasitisme a été de 98%. Bien que les gaines imprégnées d'insecticide protègent 100% des doigts, leur intérêt paraît limité en raison des contraintes qu'elles imposent. Dans la lutte contre ce ravageur, ce n'est pas le type de gaine mais la date de la pose qui est déterminante. Une gaine standard, posée au stade de la «dernière main femelle découverte», paraît être le moyen le plus adapté pour protéger les régimes et, cela, sans utiliser d'intrant chimique.Téléchargements
Publié
2002-01-01
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