Modélisation de l'effet de l'irrigation sur la croissance et la teneur en sucres des pêches

Auteurs

    Michel Génard
    J.G. Huguet
    INRA

Mots-clés


PRUNUS PERSICA, PECHE (FRUITS), IRRIGATION, MODELE DE SIMULATION, STRESS DU A LA SECHERESSE, DENDROMETRIE, TENEUR EN GLUCIDES, CROISSANCE, TENEUR EN MATIERE SECHE

Couverture

FRANCE

Sujets

F06
U10 - Informatique, mathématiques et statistiques
F62 - Physiologie végétale - Croissance et développement

Résumé

Le stress hydrique affecterait la qualité du fruit, principalement en diminuant son poids et en augmentant sa teneur en sucres. Dans l'avenir, l'irrigation devrait être programmée à partir des résultats de simulations données par des modèles. L'objectif a été de créer un modèle constitué de deux sous-modèles récemment décrits, concernant la croissance de la pêche et sa teneur en sucres. Le modèle se rapporte au seul fruit. D'abord, il calcule la croissance de ce fruit en matières fraîche et sèche à partir de simples lois de transfert du carbone et de l'eau à l'intérieur et hors du fruit (sous-modèle 1). Ensuite, le flux de carbone calculé par le sous-modèle 1 est utilisé dans le sous-modèle 2 pour simuler la variation dans le temps de la teneur en sucres. Les entrées du modèle sont la température, la radiation globale et le maximum de contraction diurne du tronc (MCDT). Des pêchers de la variété Dixired, soit bien irrigués, soit soumis à un stress hydrique, ont été utilisés pour calibrer et tester le modèle. Le modèle a permis de simuler les variations saisonnières de poids frais et sec et celles des teneurs en matière sèche et en sucres dans la chair. Le saccharose a augmenté progressivement, surtout pendant la maturation, alors que les autres sucres n'ont presque pas varié. Ce comportement est typique de l'accumulation de sucres dans la pêche. De même que nos données expérimentales, le modèle n'a pas montré d'importantes variations des teneurs en sucres réducteurs et en sorbitol. L'interaction entre le stress hydrique et le taux de sucres dans la sève a été étudiée. De simples hypothèses de circulation des fluides ont donc permis d'effectuer des simulations de la croissance du fruit et de sa qualité en réponse à un stress hydrique. Le modèle présenté pourrait aider à gérer l'irrigation au jour le jour à partir des informations données par le bio-indicateur (MCDT)

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Publié

1999-01-01

Numéro

Rubrique

Articles