Recherche de porte-greffes d'agrumes tolérants à une déficience en fer

Auteurs

    W.S. Castle
    J.A. Manthey
    University of Florida

Mots-clés


CITRUS, CITRUS MEDICA, PORTE GREFFE, ESSAI DE VARIETE, CARENCE EN OLIGO-ELEMENT, SOL CALCAIRE, GENOTYPE, STRESS

Sujets

F02 - Multiplication végétative des plantes
F30 - Génétique et amélioration des plantes
H50 - Troubles divers des plantes

Résumé

Introduction. Des sols très calcaires limitent très fortement le développement des agrumes parce qu'ils diminuent la disponibilité en certains microéléments, en fer particulièrement. Pour pallier le manque de microéléments, plusieurs solutions sont habituellement utilisées : absence de plantation dans de tels sols, utilisation de coûteux chelates ou plantation de porte-greffes tolérants aux stress dus à de faibles teneurs en fer. L'étude a permis d'évaluer une large gamme de génotypes d'agrumes vis-à-vis de ce caractère de tolérance. Matériel et méthodes. Les plants de 26 espèces de #Citrus# et de génotypes proches ont été testés pour leur capacité à réduire l'ion Fe3+ afin de mesurer leur tolérance vis-à-vis d'une déficience en fer. Des plantules de 3 mois ont été placées pendant 2 à 3 mois dans une solution nutritive sans fer. Des pointes de racines blanches ont régulièrement été prélevées et leur aptitude à réduire le fer a été testée. Résultats et discussion. Les génotypes donnant la meilleure réponse pour la réduction du fer ont été les citronniers Volkamer et Eureka, le cédratier Etrog, ainsi que le bigaradier et la lime Rangpur. D'autres génotypes ont donné des réponses faibles ou modérées. Les moins bonnes réponses ont été celles du citrumelo Swingle, du pomélo Duncan, du pamplemoussier Thong Dee, des orangers Ridge Pineapple et trifolié, ainsi que de certaines sélections de papeda. Les résultats complètent de précédents classements de tolérance aux stress et suggèrent que les fortes tolérances trouvées chez certains génotypes de #Citrus# pourraient provenir de #C. medica#. Par ailleurs, les plants de Rangpur ont acidifié une solution nutritive non tamponnée jusqu'à des valeurs de pH 5 et ont eu de plus faibles taux de réduction que les plants placés en solutions tamponnées.

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Publié

1998-01-01

Numéro

Rubrique

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