Production de rejets chez les bananiers en cultures intensives

Auteurs

    M. Kwa

Mots-clés


MUSA ACUMINATA, MUSA BALBISIANA, MULTIPLICATION PAR REJET DE SOUCHE, POSSIBILITE DE PRODUCTION, ESSAI DE VARIETE, REJET, AGRICULTURE INTENSIVE

Couverture

CAMEROUN

Sujets

F02 - Multiplication végétative des plantes

Résumé

Introduction. Le besoin en matériel végétal de plantation étant de plus en plus important en cultures intensives de bananiers, il est apparu important de mieux gérer la production de rejets par les plants. En préalable à une telle gestion, les potentialités de multiplication par rejetonnage de bananiers appartenant à différents groupes génomiques ont été évaluées. Matériel et méthodes. La production des rejets produits par une variété de Cavendish ('AAA') et deux variétés de plantain ('AAB', une variété 'French' et une 'Faux corne'), cultivées sur sols volcaniques à fertilité correcte, a été analysée à partir de la mesure de trois paramètres : nombre de rejets émis (nre), nombre de rejets utilisables (nru) et durée de production (ddp). Résultats. Les bananiers ont produit globalement 0,5 rejets par semaine. Trois phases essentielles ont été identifiées qui caractérisent la dynamique du rejetonnage des bananiers quelle qu'en soit la variété : la phase d'initiation (Pi), la phase active (Pa) et la phase régressive (Pr). Toutefois, des différences variétales existent ; elles portent sur la durée de la séquence Pi/Pa/Pr, celle des phases Pi et Pa et sur le nombre de rejets pouvant être produits par ces variétés. Ce nombre a varié de 8 rejets en moyenne ('Cavendish' et 'Faux corne') à 12 rejets ('French'). Conclusion. Le paramètre (nru) permet de mieux raisonner la disponibilité en rejets que (nre). Une prise en compte de la séquence Pi/Pa/Pr, de la durée d'exploitation optimale des plants et des particularités spécifiques et/ou variétales devraient permettre de mieux gérer le rejetonnage du bananier exploité en cultures intensives.

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Publié

1998-01-01

Numéro

Rubrique

Articles