Caractérisation de l'enracinement du bananier au champ. Incidences sur les relations sol-plante dans les bananeraies intensives de la Martinique

Auteurs

    Bruno Delvaux
    P. Guyot

Mots-clés


BANANE, RACINE, CROISSANCE, ENRACINEMENT, DEVELOPPEMENT BIOLOGIQUE, TYPE DE SOL, PRATIQUE CULTURALE, CLIMAT, AGE, PLANTATIONS, NECROSE, TEXTURE DU SOL, MONOCULTURE, PRODUCTIVITE, FACTEUR DE PRODUCTION, FACTEUR DE RENDEMENT, RENDEMENT, SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE, POURRITURE DES RACINES, ANDOSOL, SOL VOLCANIQUE

Couverture

MARTINIQUE

Sujets

F62 - Physiologie végétale - Croissance et développement

Résumé

Au champ, le système racinaire du bananier est généralement soumis à des contraintes physiques, chimiques et parasitaires dont l'intensité résulte des interactions entre le sol, le climat et l'itinéraire technique. Tout diagnostic de la fertilité du système cultivé requiert donc une caractérisation préalable de l'enracinement du bananier in situ. En Martinique, une telle caractérisation a été effectuée à partir de l'observation conjointe du profil cultural et du profil racinaire, réalisée pour des bananiers au stade fleurs-mains femelles découvertes. Dans les exploitations intensives, la nature et le degré des contraintes s'exerçant sur l'appareil souterrain des bananiers dépend de plusieurs facteurs dont les principaux sont le type de sol, le climat, le précédent cultural, l'âge de la plantation et le mode de préparation des terres. En monoculture, l'état sanitaire des racines paraît étroitement lié au type de sol : l'intensité des nécroses est particulièrement élevée dans les sols de texture grossière, développés sur cendres et ponces; elle est, par contre, très faible dans les sols vertiques riches en argiles gonflantes.

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Publié

1989-01-01

Numéro

Rubrique

Articles