Conductivité électrolytique : une méthode rapide pour la sélection des porte-greffe d'agrumes résistants aux basses températures

Auteurs

    O. Tuzcu
    Université de Cukurova

Mots-clés


AGRUME, PORTE GREFFE, RESISTANCE A LA TEMPERATURE, FROID, SELECTION

Couverture

TURQUIE

Résumé

La méthode de conductivité électrolytique permet de repérer les dégâts avant qu'ils soient visibles et de refléter les dommages internes au niveau cellulaire dus aux basses températures. Le niveau du début des dégâts exprimé en conductivité électrolytique se situe vers 230 æmhos. Par contre, le rapport de conductivité électrolytique (E) fournit des résultats beaucoup plus utilisables que la valeur de la conductivité électrolytique. Il existe une relation étroite (r=0,892 + ou 0,044xx) entre E et le taux de mortalité des tiges. Les dégâts commencent quand ce rapport dépasse 30% et la mort a lieu quand il atteint 75%. Donc, pour des études de résistance au froid et pour les sélections faites dans ce but, il sera utile de déterminer E dans les segments de tige de plantes de un an cultivées sous conditions "froides" et traitées à -10 degrés C pendant 5 heures. Il faut déterminer aussi la température de décongélation des tissus pour chaque porte-greffe. On peut dire qu'elle se situe aux environs de 12 à 15 degrés C. Suivant les résultats obtenus, les porte-greffe se classent du sensible au résistant comme suit : C. macrophylla, lime `Rangpur', C. volkameriana, Rough lemon, pomélo `Duncan', oranger `Hamlin', bigaradier, mandarinier `Cléopâtre', citrumélo 1452, C. taïwanica, citrange `Carrizo', Yuzu, citrange `Troyer' et Poncirus trifoliata

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Publié

1984-01-01

Numéro

Rubrique

Articles