Action du thiabendazole et du benlate sur l'anthracnose des bananes et son champignon pathogène : Colletotrichum musae

Auteurs

    Pierre Frossard

Mots-clés


BANANE, DESINFECTANT, BENOMYL, THIABENDAZOLE, PERTE AU STOCKAGE, FACTEUR NUISIBLE, PARASITE, ANTHRACNOSE, FRUITS, DENREES ENTREPOSEES, MALADIE FONGIQUE

Couverture

COTE D'IVOIRE

Résumé

L'article expose la mise au point de plusieurs méthodes d'essais, puis l'expérimentation in vitro et in vivo sur l'action du Thiabendazole et du Benlate. In vitro la croissance mycélienne de Colletotrichum musae est arrêtée par le Benlate à 0,3 ppm et le Thiabendazole à 0,6 ppm. Mais les conidies sont capables de germer en présence des deux produits à 1 000 ppm. In vivo si on dépose des spores sur des bananes, les appressoria ne se forment pas en présence de Thiabendazole à 800 ppm, ni de Benlate à 25 ppm. Ils se forment sur des fruits trempés dans les deux produits à 1 600 ppm et non rincés. Appliqués en trempage sans rinçage à 400 ppm le jour de l'inoculation, le Thiabendazole et le Benlate arrêtent l'extension des anthracnoses de blessures et des pourritures de pédicelles. Le rinçage diminue l'efficacité aux faibles concentrations (25, 50, 100 ppm) et il faut en gros doubler la dose pour garder la même efficacité. Le surfactant F augmente l'efficacité du Benlate à 25 et 50 ppm avec rinçage. Les traitements effectués quelques jours avant ou après l'inoculation sont également efficaces. Enfin les deux produits empêchent le développement des infections latentes

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Publié

1969-01-01

Numéro

Rubrique

Articles