Recherches sur la maladie des "taches lenticellaires de la pomme Golden" (Campagne fruitière 1963-1964)

Auteurs

    C. Moreau
    M. Moreau
    M.M. Chollet
    G. Bompeix

Mots-clés


POMME, CHAMPIGNON

Couverture

FRANCE

Résumé

Bien qu'on situe généralement la contamination au verger, le développement brutal et différé des parasites lenticellaires lors de la maturation des fruits, pose un problème phytopathologique. On peut supposer que les pommes traversent une phase critique permettant l'implantation du parasite. Pour essayer de situer cette période de réceptivité, un lot de pommes Golden a été réparti, dès la cueillette, dans des enceintes contrôlées à 2¼, 12¼, 18¼ et 95 p. cent H.R. Sur des prélèvements effectués régulièrement, furent contrôlés: la répartition géographique et le dénombrement des lenticelles ouvertes et fermées, la perméabilité à l'air et à l'hydrogène, le poids sec, le pH, l'acidité totale, les glucides (hémicelluloses, saccharose, glucides réducteurs), la mycoflore des lenticelles (Champignons externes et endémiques dans les loges lenticellaires, Champignons internes et pathogènes nécrosant les tissus périlenticellaires). Le Phlyctaena vagabunda est, dans les lots examinés, le principal responsable de la maladie et a été trouvé dans les lenticelles contaminées dès la 5ème semaine, alors que les taches caractéristiques de pourriture ne sont apparues, à 2¼, que lors de la 18ème semaine, soit 80 jours plus tard. Il a été possible aussi de juger, sur échantillons, à l'état d'infection relatif de plusieurs lots et prévoir, 2 à 3 mois à l'avance, les accidents de conservation qui se produiraient à la maturité. Une connaissance détaillée de la biologie du parasite est indispensable pour rechercher une méthode de lutte efficace.

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Publié

1964-01-01

Numéro

Rubrique

Articles