La protection contre l'érosion dans les plantations pilotes d'ananas

Auteurs

    Marc A. Tisseau

Mots-clés


EROSION, PLANTATION, CULTURE EN COURBE DE NIVEAU, PRATIQUE CULTURALE

Couverture

GUINEE

Résumé

Lorsqu'une plantation d'ananas doit être établie sur sols de coteaux, sur des terrains en pente comme c'est fréquemment le cas en Guinée, les risques de dégradation du sol par les fortes pluies sont tels pendant la préparation du terrain et les premiers mois de végétation, même sur de faibles pentes, qu'il est impératif de prendre des mesures strictes pour lutter contre l'érosion. On recommande de travailler le sol suivant les courbes de niveau ou tout au moins perpendiculairement à la ligne de plus grande pente, de créer des fossés anti-érosion en attendant la plantation et même de semer des plantes de couverture si celle-ci doit être faite plus de deux mois après le labour. On déterminera, en suivant les courbes de niveau, des lignes de base dont le nombre et l'écartement dépendront de la pente et de l'importance que l'on désire donner aux parcelles, car elles figureront l'emplacement des chemins de la future plantation. Les lignes d'ananas, dans chaque parcelle, seront établies parallèlement à la courbe de niveau immédiatement supérieure. A la plantation, qu'il faut commencer par les hauts de pente, il est nécessaire de tasser la terre au pied des rejets pour favoriser leur enracinement, et de pailler aussitôt les interlignes (et même les chemins si la pente est particulièrement forte). Seule, l'observation stricte de ces pratiques culturales permettra de protéger le sol contre l'érosion

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Publié

1960-01-01

Numéro

Rubrique

Articles