Le repiquage des bigaradiers à la Station Expérimentale d'Agrumiculture de Corse

Auteurs

    G. Vullin

Mots-clés


BIGARADE, REPIQUAGE, MECANISATION, COUT, MAIN D'OEUVRE

Couverture

CORSE

Résumé

A la Station Expérimentale d'Agrumiculture de Corse, le manque de main-d'oeuvre spécialisée et l'abondance des repiquages ont conduit à essayer de mécaniser le repiquage des bigaradiers. La planteuse utilisée est du type distributeur-repiqueur à pinces, semi-porté par un tracteur de 35 CV marchant à la vitesse de 1 km/heure. Les pinces sont garnies d'un plant au fur et à mesure qu'elles se présentent devant le servant, puis elles s'ouvrent, au moment où le plant commence à être maintenu par la terre, entre deux roues tasseuses qui parachèvent la mise en place en appliquant la terre autour du collet. A part l'alimentation des pinces qui se fait à la main, toutes les opérations sont automatiques et la régularité du travail est satisfaisante. Cette mécanisation permet d'effectuer le repiquage proprement dit de 40.000 plants (1 ha) en 69 heures de travail contre 800 heures d'ouvriers pour le repiquage à la main, et le prix de revient du repiquage d'un plant (tracé sur le terrain et habillage compris) n'est que de 0,02 NF contre 0,05 NF à la main. L'inconvénient de la planteuse est que son passage exige des conditions de sol bien particulières, mais la rapidité du travail est telle qu'il suffit, dans toute la saison de repiquage, de 1 ou 2 jours présentant des conditions favorables pour planter 25.000 à 50.000 plants

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Publié

1960-01-01

Numéro

Rubrique

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