La phaeoramulariose des agrumes au Cameroun due à Phaeoramularia angolensis : expression parasitaire à différentes altitudes

Auteurs

    Jean Kuate
    Eric Fouré
    Jacob Foko
    Daniel Ducelier
    Félix Tchio

DOI :

https://doi.org/10.1051/fruits:2002018

Résumé

Introduction. La phaeoramulariose ou cercosporiose des agrumes due à Phaeoramularia angolensis (De Carvalho & Mendes) P.M. Kirk constitue une sérieuse contrainte de production en Afrique tropicale. L’expression parasitaire peut varier de façon notable d’une localité à l’autre. Matériel et méthodes. L’évolution de la maladie sur de jeunes plants de pomelo Marsh inoculés à l’aide d’une suspension conidienne a été étudiée sur huit sites d’altitudes différentes (80 m à 1250 m). Les données de température (T) et d’humidité relative(HR) maximales, moyennes et minimales ont été relevées sur les sites durant la période d’observation. Résultats et discussion. L’incidence de la maladie a varié de façon croissante en fonction de l’altitude. Sur les huit sites étudiés, celui de Nyombé à 80 m d’altitude (T moy > 25 °C,T max > 30 °C avec HR moy < 80 %, HR min < 60 %) s’est révélé très défavorable à la maladie. En revanche, l’expression des symptômes a été complète sur les autres sites qui présentent des conditions climatiques plus fraîches et plus humides (T min < 20 °C et HRmin > 60 %).Conclusion. Ces résultats constituent les premières données de caractérisation des zones à risque d’invasion par P. angolensis. Ces résultats joints à d’autres travaux ultérieurs impliquant différents contextes écologiques permettront d’établir une cartographie du risque épidémique.

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Publié

2002-01-01

Numéro

Rubrique

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