Le coutrier à traction animale : recherche d'alternative au labour en zones séches
Mots-clés
MATERIEL DE TRAVAIL DU SOL, EROSION, SOL DE REGION SECHE, SOUS SOLAGE, ZONE SOUDANO-SAHELIENNE, INFILTRATIONSujets
N20 - Machines et matériels agricoles
Résumé
Le travail de décompactage au coutrier, entrepris très tôt avant les pluies (1 mois), n'entre pas en concurrence avec d'autres, dans le calendrier des travaux de préparation des sols. Quoique cette intervention ait lieu en saison chaude, les animaux de traction la supportent bien car le temps de travail journalier peut être adapté à la résistance de l'attelage. Des taux d'argile de 12 à 15 % et de limon à 10 % constituent les limites au-delà desquelles le travail en sec n'est plus possible en traction animale. La dureté du sol est alors telle que la pénétration de la dent devient insuffisante. Les risques d'érosions éolienne et hydrique, sont réduits par la surface motteuse obtenue et le peu d'éléments fins restants exposés. La conception très simple du coutrier permet à l'artisan, soit de reforger la pointe, soit d'en fabriquer une neuve avec ses outils traditionnels. Son adaptation est aisée sur tous les matériels de travail du sol de première intervention. Ce nouvel outil peu coûteux et efficace pour la mise en place plus précoce des semis, est un moyen de lutte contre les aléas climatiques et une garantie de meilleure récolte en année difficile.Téléchargements
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Publié
1990-01-01
Comment citer
Le Thiec, G., & CIRAD-CEEMAT. (1990). Le coutrier à traction animale : recherche d’alternative au labour en zones séches. Les Cahiers De La Recherche Développement, (28), 83–86. Consulté à l’adresse https://revues.cirad.fr/index.php/crd/article/view/36630
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