Fonctionnement hydrique du myrtillier arbustif et élaboration du rendement

Auteurs

    Thierry Améglio
    C. Perrier
    Xavier Le Roux
    M. Mingeau
    INRA
    ENITA

Mots-clés


VACCINIUM CORYMBOSUM, PHYSIOLOGIE VEGETALE, RELATION PLANTE EAU, DEFICIT HYDRIQUE DU SOL, REPONSE DE LA PLANTE, RENDEMENT, STADE DE DEVELOPPEMENT VEGETAL, INDICE DE RECOLTE, POTENTIEL HYDRIQUE, PHOTOSYNTHESE, STRESS DU A LA SECHERESSE, PRIVATION D'EAU

Couverture

FRANCE

Sujets

F60 - Physiologie et biochimie végétale
F01 - Culture des plantes
H50 - Troubles divers des plantes

Résumé

L'objectif de nos études conduites sur le myrtillier (Vaccinium corymbosum) a été d'analyser (i) les effets d'un cycle de sécheresse sur certains stades physiologiques et (ii) ceux de déficits en eau plus ou moins forts sur le rendement et l'indice de récolte. Dans une première expérimentation, le potentiel hydrique, l'embolie, la transpiration, la photosynthèse et les variations du diamètre de la tige ont été suivis pendant un cycle de sécheresse , puis après réhydratation. Une deuxième expérimentation a permis d'analyser l'effet sur la production de 2 semaines de sécheresse, accompagnées de déficit en eau modéré ou élevé et appliquées à différents stades phénologiques (croissance du fruit, maturation et récolte). Le myrtillier est très sensible au déficit hydrique, car la fermeture des stomates et la diminution de la photosynthèse interviennent rapidement lorsque le potentiel hydrique diminue. La baisse rapide de la conductance des stomates réduit efficacement les pertes en eau, entraînant une diminution du potentiel hydrique, ce qui prévient l'embolie des vaisseaux. Le myrtillier présente une bonne capacité de récupération après réhydratation. La période la plus sensible à la sécheresse se situe pendant le grossissement des fruits. L'application d'un stress entre fin mai et fin juin a de graves conséquences sur la production des fruits, leur taille étant fortement réduite. Le myrtillier peut être considéré comme robuste vis-à-vis du stress hydrique. Cependant, pour donner de hauts rendements, il devra être arrosé régulièrement. Les études physiologiques menées lors de la première expérimentation et celles, agronomiques, plus classiques, menées lors de la deuxième expérimentation ont été complémentaires pour approfondir les connaissances sur l'effet de l'irrigation sur l'espèce et ainsi aider à la conduite de sa culture

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Publié

1999-01-01

Numéro

Rubrique

Articles