Guerre civile et résilience écologique : le cas du Parc national du mont Sangbé à l'ouest de la Côte d'Ivoire*
DOI :
https://doi.org/10.1684/agr.2010.0400Mots-clés
économie et développement rural, forêts, ressources naturelles et environnementRésumé
Bénéfice écologique pour le reste du monde, perte économique pour les riverains : le premier bilan de l'aménagement du Parc national du Mont Sangbé, situé dans la zone limitrophe entre savane et forêt dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire, ne laissait guère présager l'adhésion de la population riveraine du parc aux enjeux de sa conservation, encore moins au moment où, dans le sillage de la guerre civile, les pillages à main armée menacent d'extinction la biodiversité du parc et où cette même population se voit privée de ses meilleurs atouts économiques, dont les retombées escomptées de sa valorisation à des fins touristiques. L'élucidation de ce paradoxe tient compte de l'analyse faite par les acteurs eux-mêmes et fait ressortir le lien entre une stratégie de sensibilisation privilégiant les ressources communicationnelles locales et la genèse d'une motivation écologique endogène.Téléchargements
Publié
2010-05-01
Comment citer
Bearth, T., & Baya, J. (2010). Guerre civile et résilience écologique : le cas du Parc national du mont Sangbé à l’ouest de la Côte d’Ivoire*. Cahiers Agricultures, 19(3), 220–226 (1). https://doi.org/10.1684/agr.2010.0400
Numéro
Rubrique
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