Le parasitisme digestif dans les systèmes d’élevage bovin traditionnel en Guadeloupe. 1. Enquête globale
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8719Mots-clés
bovin, parasitose digestive, strongylose, épidémiologie, système d’élevage, GuadeloupeRésumé
Dans le cadre d’une étude sur les systèmes d’élevage bovin traditionnel guadeloupéen, des expérimentations ont été menées en vue de préciser l’importance et le niveau des parasitoses digestives. Deux séries de prélèvements de fèces (respectivement 278 et 299) ont été réalisées en fin de saison sèche et fin de saison des pluies. Les facteurs liés à l’environnement (zone géographique, saison, mode d’élevage...) ont été pris en considération pour l’analyse des résultats. Les analyses coprologiques sont essentiellement d’ordre quantitatif; le traitement des données épidémiologiques recueillies a été effectué à l’aide de méthodes d’analyse multidimensionnelle. Les résultats montrent que le niveau du parasitisme digestif chez ces bovins (dominé par les strongyloses) est relativement bas. Les facteurs liés à l’animal sont nettement prépondérants par rapport aux facteurs liés à l’environnement; l’âge des animaux (suivi par le sexe et l’état physiologique des vaches) est la principale variable explicative. En conclusion les auteurs insistent sur deux points principaux. La lutte contre les parasitoses digestives devra être orientée essentiellement vers des animaux à « haut risque » : jeunes de moins d’un an, vaches allaitantes, mâles à l’engraissement. Les problèmes posés par le parasitisme digestif dans ces systèmes d’élevage bovin restent secondaires par rapport aux problèmes liés à l’alimentation, à la reproduction et à l’amélioration génétique du cheptel.
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© M.Salas et al., publié par CIRAD 1988
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