La brucellose bovine en Afrique centrale. 6.Identification et typage des souches isolees au Tchad et au Cameroun
DOI :
https://doi.org/10.19182/remvt.8402Mots-clés
Brucella abortus, Brucellose, Identification, Bovin, Tchad, CamerounRésumé
Ce dernier article de la série sur la brucellose bovine en Afrique Centrale présente les résultats obtenus dans l'identification et le biotypage des souches isolées au Tchad et au Cameroun. Si la majorité des isolements est constituée par Brucella abortus biotype 3 (67 p. 100), l'homogénéité relevée par d'autres chercheurs n'est pas entièrement confirmée: 3 p. 100 des souches sont des Brucella melitensis biotype 1, 1 p. 100 des Brucella abortus biotype 2, 15 p. 100 des Brucella abortus biotype 6 et 14 p. 100 des Brucella abortus biotype intermédiaire 3/6. La diversification des échantillons pathologiques analysés devrait clarifier ce point car, jusqu'à ce jour, l'essentiel des prélèvements est constitué par les liquides d'hygromas du genou, lésions fréquentes et faciles à repérer dans les troupeaux africains. Les caractères biochimiques correspondent assez bien aux normes classiques des espèces de Brucella, avec, en particulier, une épreuve de l'oxydase positive pour 94 p. 100 des souches. Bien que peu de souches aient fait l'objet d'une étude du métabolisme oxydatif, on note un profil voisin de celui de Brucella abortus. Cependant, l'utilisation de certains substrats rapproche une partie des souches centrafricaines analysées du profil habituel de Brucella suis.Téléchargements
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© J.Domenech et al., publié par CIRAD 1983
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